20 février 2010
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10:52
Bijoux de la nature,
Cascades de verdure,
Ecrin vert d'une onde pure
éclaboussent nos coeurs
d'une gerbe de bonheur.
20 février 2010
6
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10:43
Assez de lasser mes lacets,
Aller je saute le pas!
je prends des mocassins,
Il y a moka dans mocassins
et le café m'énerve,
j'en ai assez de m'énerver
que ce soit pour mes lacets pas lassés
de se défaire sans arrêt,
ou du café et des gens qui m'énervent,
alors c'est dit ! je marcherai pieds nus
ne prendrai plus de café
et ne serai plus jamais énervé!
telle est ma volonté!
Vous n'avez pas envie de temps en temps de dérailler?
Vous n'êtes pas un train, dites -vous?
ne soyez en pas si sur!
suis- je en train de me moquer de vous?
mais non! je ne déraille pas!
je suis simplement un peu fou!
LANGLAIS
-
dans
textes libres
20 février 2010
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10:28
Nul ne sait ce qu'est le bonheur tant qu'il ne l'a pas perdu.
Le bonheur n'est il pas tout simplement d'être en vie?
La trace argentée de la limace vaut- elle mieux que celle du millionaire cacochyme?
Nul ne connaît mieux la valeur de l'argent que celui qui n'en a pas.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
17 février 2010
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16:17
Bel aquarium chromé, chauffé, espaces verts, lumière et chaleur, idéal pour l'élevage des espèces productives.
Et là se cotoient , requin marteau et hippocampe, étoiles de mer, des mérous, des anguilles agiles et
luisantes, une pieuvre bien sûr , quelques dorades roses et grises, un vieux barbu et une
éponge.
Tout ce petit monde s'agite, prend ses marques, s'égratigne , se bat jour après jour en bulles
acides.
Au fonds entre des coraux et une anémone, l'éponge flotte entre deux eaux, mollement.
Elle pompe de tous ses pores, les petites violences , les compromissions, les méchancetés
journalières.
Un jour , une main innocente, quelque enfant de géant plonge dans l'aquarium, sa ma
in attrape l'éponge douce au toucher et la presse en riant .
Elle se vide de son eau qui coule dans l'aquarium saturée de toutes ces pollutions, petites méchancetés , jalousies, malveillances autant d'acides révélateurs de conflits.
Alors le poison agit et ils s'entredévorent dans un ballet violent et coloré.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
17 février 2010
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/2010
15:50
"Olive numéro cinq
vous n'avez pas fait assez de jus
vous vous présenterez au bureau
du pressoir sans faute demain!"
Et la nuit passe et elle se fait une huile d'encre,
tout se déroule devant ses yeux:
son mari , ses enfants , les crédits.
Alors le lendemain ,défaite,
olive cassée, elle se présente:
il ne l'a fait pas asseoir,
on ne respecte pas une olive à presser.
Il la rabaisse et la jette,
elle pleure son huile,
elle s'enferme désespérée dans les wc,
et de son huile tournée
décore les murs de sa haine:
"Ce sont eux qui m'ont pressés"
On s'empresse d'effacer
et on convoque une cellule de crise.
Il faudra bien trouver une autre façon de les presser!
LANGLAIS
16 février 2010
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16:12
Il est là partout
derrière un nuage
dans le regard d'un fou
là où on ne l'attend pas
je l'ai vu ce matin il avait quatre yeux
ils brillaient côte à côte dans le noir
c'étaient deux chats noirs perdus dans la nuit
on le trouve ausi caché au fonds de l'huitre
il vous regarde, il vous guette
il soupèse vos actes
il balance entre justice et injustice
c'est le regard de Dieu
vous n'y échapperez pas
il vous suit pas à pas
tiens en ce moment il est là.
14 février 2010
7
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/février
/2010
17:41
Monsieur scarabée et Madame avaient décidé de faire un petit potager dans leur jardin, rien d'extraordinaire,
quelques dizaines de mètres pour s'amuser.
Ils choisirent un coin abrité, le long d'une haie de séparation de leur voisin, non loin d'un point d'eau.
Après avoir retourné la terre et bien semé, ils attendirent avec impatience les premières pouces.
Les premières feuilles apparurent quand leur voisine l'araignée de citerne pardessus le rebord de la clôture, leur dit pourquoi avez vous planté là, votre jardin est assez grand.
Un peu abasourdit, ils lui répondirent que c'était pour mieux arroser et avoir le plaisir de voir les légumes pousser,quoi de plus naturel en somme.
Les plantes poussaient gaiement lançant leurs feuilles vertes vers le ciel, quelques fleurs parsemaient le parterre et donnaient un excellent effet.
Un matin oh horreur , ils virent que leurs plantations étaient attaqués par des pucerons.
Se servant de cigares d'amis fumeurs ils déposèrent une décoction de nicotine qui vint au bout des envahisseurs.
Alors qu'ils croyaient leurs plantations sauvées d'autres prédateurs non indentifiés vinrent la nuit les abîmer laisssant pour traces des mégots de cigarettes sur les feuilles des plants.
Alors ils comprirent que la nature n'était pas leur meilleure énemie mais plutôt la bêtise et l'envie qui agitait l'araignée.
Ne croyez pas qu'il suffise de ne pas s'occuper d'autrui pour être tranquille, soyez aimable on vous prendra pour des faibles, la nature humaine est ainsi faite, s'occuper du jardin des
voisins est plus amusant que de ratisser le sien.
Si vous aussi un jour vous vous êtes senti scarabée, vous comprendrez par contre si vous vous sentez visé par ma petite fable alors prenez la zen attitude.
Pourquoi croyez vous que le scarabée ait une carapace et pas l''araignée ?
LANGLAIS
-
dans
textes libres
14 février 2010
7
14
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/février
/2010
17:28
Ne lisez pas la presse
ou ne réfléchissez plus
ne vous interrogez plus
où va le monde
les journaux sont pleins
de faits divers, vols meutres ,viols
où va ce monde
quand les faits divers
sont des faits d'hiver
hiver des sentiments
aux sentiments gelés
aux coeurs et aux corps arides
où va le monde
quand le vice est à nos écrans
quand les turpitudes deviennent vertus
Diogène trouverait -il encore un homme
s'il revenait aujourd'hui
sa lanterne devenue projecteur
n'éclairerait que le vide
où va mon monde
peut être est-il trop tard
mais je veux croire
que demain sera meilleur.
'
14 février 2010
7
14
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/février
/2010
17:20
Cela fait des heures
que je cherche cette erreur
les chiffres dansent devant mes yeux
mais où est elle passée?
parfois je pense qu'un lutin s'est amusé
à jouer avec moi et l'a cachée!
mes yeux sont tombés
sur la feuille ils ont roulés,
demain il fera jour
et s'il me joue un tour
l'erreur sera là visible devant moi
mes yeux désabusés
retrouveront leurs orbites creusées
14 février 2010
7
14
/02
/février
/2010
17:08
Imaginez un enfant devant un jeu de cubes : il crée son propre univers, si les cubes
portent des lettres sur quatre faces il a quatre fois plus de chances pour que des
mots soient créés.
Si les cubes assemblés en mur de lettres laissent passer le jour par plusieures fenêtres,
alors la communication est née, malhabile et hésitante, la pensée se transmet.
Nous avons tous au fond de notre inconscient cet enfant qui sommeille et qui par son
jeu de cube tente de communiquer.
Son message est enfantin , mais dénué de calcul, seul l'amour des autres guide
ses mains inexpérimentées, le mur qu'il construit est celui de l'amour et de l'amitié.
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