20 mars 2010
6
20
/03
/mars
/2010
10:13
L'homme et ses deux enfants rentrait dans le couloir de l'immeuble , ils étaient pressés et il leur dit
aller les enfants dépéchez vous.
Je me revis quelques années plus tôt avec mon fils et ma fille , la fillette tout à coup dit à son père "quel est le contraire de la solitude "
La porte palière en se refermant avala la réponse , mais laissa la question ouverte.
J'étais en fait bien en peine de répondre à cette question , on pourrait répondre simplement , ête entouré, mais le fait d'avoir du monde autour de soi permêt il
vraiment de ne pas être seul.
L'homme n'est il pas condamné à être seul avec lui même.
LANGLAIS
14 mars 2010
7
14
/03
/mars
/2010
18:37
Point d'orgue
laitance attristée
cheval à roues inversées
charabias
rouages d'un vieux cerveau rouillé
jouer avec les mots
comme avec les rats
d'un son de flute le sot
hors de la page les a retirés
ils ont suivi enivrés
d'une musique aigre
essayant sans fin de former des phrases
quel est ce brouhaha
c'est sur que ce n'est pas Mozart
que de la flutte est sortie par hazard
ni du rap ni du reggae
cartéseisn ne froncez pas les sourcils
un peu de folie peut éviter la folie
LANGLAIS
14 mars 2010
7
14
/03
/mars
/2010
18:05
Une petite Marmotte pour Annie! ^^
http://annielamarmotte.over-blog.com/
LANGLAIS
14 mars 2010
7
14
/03
/mars
/2010
11:26
Comme une note sur le clavier
résonne au plus profond du piano
comme la goutte qui résonne
et sonne sur le zinc de la gouttière,
comme le son du marteau sur la pierre
mes pensées se cognent à mon cerveau
en une douloureuse cacaphonie
que je croyais un jour finie
comme l'enfant courre après le cerceau
je poursuis mes prières sans fin
les écrasant sans vergogne sur le papier
au delà de la douleur la notion d'exister
me donne l'envie de chanter
14 mars 2010
7
14
/03
/mars
/2010
11:15
Un pas vers moi, un geste vers toi,
un rayon de soleil sur les toits
En bas la rue qui grouille , qui gêle de froid
Douleurs lancinantes d'une ancienne migraine
suspendue un instant l'espace d'un mot
L'inspiration comme la respiration d'une âme en chaos
exhale et libère mes chimères à travers les mots
L'ombre a gagné la pièce et referme la porte sur mes idées
incompréhensible galimatias sur la moquette jetté.
14 mars 2010
7
14
/03
/mars
/2010
09:31
Un hommage à Jean FERRAT qui a enchanté notre adolescence de textes poétiques
qu'il trouve dans les cieux les poètes qu'il a si bien chanté et enchante lescieux..
LANGLAIS
8 mars 2010
1
08
/03
/mars
/2010
17:26
Sa tête au soleil et les mains dans la terre, la pioche s'abat et la motte s'arrache
l'odeur de la terre humide l'entoure.
'D'un geste lent il jette dans la brouette l'herbe garnie de fleurs de printemps.,
la terre lourde est pleine de promesses et de chants .
Le rateau mène son balai il arrache avec ses dents les quelques racines qui résistent , la terre enfin mise à nue le contemple..
Jardinier en herbe aux gestes maladroits dont le dos et les mains commençent à souffrir , il ne boude pas son plaisir
Enfin sous ses yeux le résultat est là un beau carré de terre prêt à être planté que faut il de plus pour atteindre la félicité.
La vie est ainsi pontuée de petites joies.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
5 mars 2010
5
05
/03
/mars
/2010
17:39
Premier canard sauvage qui traverse mon ciel
au loin les pyrénees détachent leurs sommets enneigés
dommage que ce soit annonciateur de la pluie
Tiens les vaches blondes ne sont plus là dans le champs
des engins de chantier éventrent la terre
ne seront elles bientôt condamnées qu'a se nourir d'herbe déshydratée.
L'urbanisation ronge nos campagnes, comme nos côtes
ma terre se venge et se déchaîne
Qui arretera l'homme dans sa folie bétonneuse
A peine panse ton ses plaies que l'on reconstruit
à l'identique, les responsables sont déjà morts
les prochains pas encore nés
LANGLAIS
-
dans
textes libres
4 mars 2010
4
04
/03
/mars
/2010
17:33
Le chaland glisse doucement
le long du canal carpien
comme un chat méridien
à la fourrure de mandarin
cousin de l'hermine
dont il a la mine
mais aussi du crayon
dont il a le dessin,
là dessus il en connaît un rayon
de soleil ou de lune
n'en dépalisse à ma plume
et fut- elle ébréchée
elle n'en est pas moins amusée
ce n'est pas une charade
mais un vrai bateau en rade.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
4 mars 2010
4
04
/03
/mars
/2010
14:49
Premiers rayons de soleil d'un printemps qui s'annonce
La rue s'anime et fleurit de fleurs de pavé
Elles ont poussées dans le terreau de la misère
durant toutes ces longues nuits d'hiver
vêtements bariolés, cheveux rouges ou verts
ils fleurissent le pavé enfin réchauffé
Jeunes ils survivent accompagnés de leurs chiens
en errance fort de leur jeunesse pas encore détruite
Que seront-ils demain?mieux qu'hier ?la société ne leur donne rien
Pas d'espérance, pas de travail,encore moins de repères
A chacun sa chance et tant pis pour celui qui n'en a pas
Nul ne sait si un jour ils pourront échapper à leur misère.
LANGLAIS