20 juin 2012
3
20
/06
/juin
/2012
11:41
Un jour chasse un autre jour
Dernier pas dans l’espace professionnel
Depuis combien on ne compte plus.
Quel effet, curieux pas d’effet du tout.
Un pan de vie est tombé comme une cape poussée par le vent glisse sans que l’on s’en rende compte.
Que retiens t’on des flashs de chaleur humaine
Des amis qui continueront leur chemin sans nous .
Pas de regret, pas de nostalgie.
19 juin 2012
2
19
/06
/juin
/2012
10:19
Ils sont venus ils sont tous là
Prions qu’ils aient raison que la vague rose amène des améliorations à foison que les salaires augmentent que le chômage diminue
qu’il y ait moins de monde à la rue que la Grèce se redresse que le monde soit bon
Pourtant au fonds de moi je sens que nous allons vers d’amères désillusions.
Les pauvres seront plus pauvres
D’avoir cru un instant qu’ils pouvaient Un jouer devenir riche comme leur patron. Les riches seront moins riches mais sans que cela
ne serve à rien. Le chômage restera ce qu’il a toujours été. Ils voudraient juguler la violence Eradiquer l’illettrisme, supprimer la drogue On peux aussi dire qu’elle est légale e la taxer comme
le tabac.
Que rester t’il de ses vœux pieux dans cinq ans Ou demain qu’une France partagée entre espoir déçu Et faillite
Mais non le trait n’est pas si noir ils ferons ce qu’ils pourront Avec ce qu’ils ont c'est-à-dire pas grand-chose . Les SDF
seront toujours là , les patrons peut être pas..
Alors brulons un cierge à une notre Dame de Gauche Pour qu’ils aient raison et j’aimerais oui j’aimerais qu’ils me donnent
tort.
19 juin 2012
2
19
/06
/juin
/2012
09:12
Il est venu le temps de se poser
Pas de nostalgie la vie est passée
Sans se faire sentir , sans déplaisir
Voici l’heure des derniers imprimés
Des derniers contrôles
Les feuilles resteront éparpillées Sans une main pour les ranger.
Un dernier regard sur le calendrier La cafetière familière, la badgeuse qui rythme le temps.
Voici venu le temps de passer à autre chose.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
7 juin 2012
4
07
/06
/juin
/2012
06:24
Enfin il l'ont eu leur décret de un au départ ils se retrouveront cent mille ,
enfin ils pourront partir après tant d'années de dur labeur , ils aurons soixante ans et ils sont contents .
Pour combien de temps et au détriment de qui , au non de la solidarité ont devra toujours payer plus pour un jour moins toucher.
Adèle n'est pas contente il lui reste beaucoup d'années à cotiser pour un jour peut être ne rien toucher et oui c'est cela la
solidarité;
Lui et les autres il ne seront plus là , et puis de toute façon ce n'est pas leur problème eux ils l'auront leur retraite.
Et puis ces élections pourquoi faire les dés sont jetés , on s'agite on fait semblant mais les dés sont jetés la mode est au rose alors ne vous
habillez pas en rouge ou en vert cela fait ringard , et en blanc réactionaire.
Les jeux sont faits rien ne va plus la gauche est là et elle se cramponne .
Seulle consolation après les élections on verra se détacher du rocher les parties mal arrimées , chapeau chinois de la politique débarqués par la gauche après avoir servis un cours
moment
6 juin 2012
3
06
/06
/juin
/2012
11:29
Promis demain j’arrête de dire des absurdités
Tricoter détricoter l’ennui
Faire des pelotes de la peur
La jeter à la corbeille
Ne garder que le fil d’Ariane de l’envie .
Ne jamais , non jamais s’avouer vaincu
Ne pas baisser la garde être chevalier de la vie .
Tout un programme en somme .
On essaie on n’est que des hommes.
Faire des soucis un sujet de poésie
Parce que l’on ne veux pas se faire manger
Parce que les mots à plat évitent le
soucis
Et s’il n’en reste qu'un ce sera celui qui fleurit dans mon jardin.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
5 juin 2012
2
05
/06
/juin
/2012
12:06
Se coucher comme un chien
Plonger dans le sommeil et l’oubli
Parce que demain sera comme aujourd’hui
Un jour de plus de désespérance
Naviguant entre violence et ennui.
Perdre l’usage de la parole parce que l’on est plus rien
Pire on devient transparent sauf quand on devient
méchant.
Nous n’avons pas toujours été comme cela autrefois
Il y a longtemps , un an deux ans dix ans , nous étions quelqu'un.
Nous portions un nom , pas un sigle , un nom.
Que nous est il arrivé , la pauvreté nous a mordu aux basques
L’indifférence a fait le
reste jusqu’à cette longue descente aux enfers.
Que nous reste t’il que de mourir
LANGLAIS
-
dans
textes libres
5 juin 2012
2
05
/06
/juin
/2012
06:27
Se lever au petit matin et contempler la rondeur de la lune
sommeiller dans le car de banlieue puis longer le canal endormi
longer l'eau stagnante et admirer une fois de plus le clair obscur
des berges , se dire que l'on serait mieux dehors que dans un bureau .
Se dire que la valeur du temps présent n'est due qu'à sa notion éphémère.
Que le plaisir est dans le fait qu'il ne dure qu'un instant comme le parfum d'une rose avant qu'elle
ne se fane.
Que demain nous apportera d'autres plaisirs , c'est bien cela l'essentiel.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
22 mai 2012
2
22
/05
/mai
/2012
11:03
Encore une journée ordinaire qui doit lui plaire lui qui se targue d'être ordinaire.
Le ciel est noir et la ville aussi loin du petit nuage blanc de nos élus .
Les trombes d'eau se déversent sur la France anticipation d'un avenir noir ou se profilent plans sociaux non résolus et grèves
latentes.
Ils l'attendent au tournant le brave homme ordinaire il faudra qu'il les tiennent ses promesses à ce petit peuple
qui a cru en lui.
La statue sur la place se lave sous la pluie des fientes d'oiseaux , impavide , elle était là avant elle sera là après à
moins quelle ne représente quelque valeur déchue.
Les passants courent essayant en vain de passer entre les gouttes , les premières mesures sont en routes , le temps presse ,
bientôt un nouveau vote , il ne faut pas décevoir.
Alors attendons la suite l'été sera chaud c'est sur et de toute façon on pourra toujours manger des haricots
rouges bien sur ,une fois que nous serons plumés .
LANGLAIS
-
dans
Nouvelles
15 mai 2012
2
15
/05
/mai
/2012
06:05
On est jamais sur de rien , jamais sur d'avoir raison
La vie est faite de choix bons ou mauvais qui déterminent notre destin.
Que sera Europe de demain pire ou mieux que celle d'aujourd'hui, des hommes des femmes prendront des décisions dont ils seront
intiment persuadés que ce sera les bonnes et l'avenir nous dira ce qu'il en sera.
Je pensais à ce centenaire qui faisait encore du vélo combien a t il vu de Président passer combien de lois ont été votées,
cela a t il vraiment changé sa vie.
13 mai 2012
7
13
/05
/mai
/2012
14:03
La veille chaise longue d'un vert délavé par les intempéries , les pieds à demi pliés , prend des allures d'un dinosaure
broutant l'herbe du pré , à sa droite les fèves guettent leur proies de leurs cosses carnivores prêtent à ouvrir leurs gousses vertes pour avaler goulûment les
intrus;
Plus loin l'amandier vous met à l'amende si vous stationnez devant lui et distribue des prunes , le
comble pou un amandier .
Un trou noir dans l'arbuste touffu à coté de la haie jaunie et c'est le terrier du renard argenté qui exauce
vos voeux si il veut bien se montrer.
Tout un monde fantasmagorique que je m'invente aujourd'hui assis la dans ma véranda au calme du monde ou tout est
possible tout est permis .
Retour vers l'enfance peut être où l'innocence permettait d'ouvrir toutes les portes.
Et si tout cela était vrai que l'apparence ne soit que trompeuse une image floutée de la réalité.
Un monde de rêve où Mélenchon inviterait Marine à danser la salsadans lequel les hommes et les femmes marcheraient bras dessus
bras dessous le sourire au lèvres.
Et oui on peux rêver il n'y a plus que les très jeunes et les très vieux pour croire a ce conte de fée.