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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 07:00

 

 

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Le tracteur bourdonnait dans le champs, il s'étira paresseusement quel heure était il pour que ce sacré voisin fasse autant de bruit, le soleil n'était pas très haut pourtant.
Il regarda son réveil sur table de nuit  vieillotte au plateau de marbre gris , il n'était que  six heures de  ce matin d'été, qu'elle idée avait il eu de louer ce gîte à la campagne pour se reposer. 


Il allait se replonger dans le sommeil quand un détail attira son attention, le tracteur était conduit par un vieux paysan , la casquette de velours enfoncée sur les yeux et vêtu d'un ensemble de velours informe, mais quelque chose d'inattendu attira son attention.


Le tracteur remontant poussivement le champs en pente et sa vision se fit plus nette au fur et à mesure qu'il se rapprochait de la fenêtre de  la ferme , c'est alors qu'il vit assis à coté du paysan , perché même sur l'aile du tracteur pourrait on dire un jeune garçon de cinq six ans  tout au plus.


Il n'avait pas l'air d'être gêné par les chaos du tracteur dans les labours et ses cheveux blonds tranchaient sur les touffes grises qui sortaient  de la casquette du vieillard sur son tracteur qui semblait l'ignorer totalement.
Un peu surpris , il pensa que ce devait êtrele petit fils du propriétaire , néanmoins il trouva sa position ainsi  assis au dessuss de la roue crantée de l'engin comme assez dangereuse .


Il allait détourner son regard quand un élément nouveau le fis se dresser  sur son lit tout a fait réveillé cette fois ci , l'enfant avait tourné la tête un instant vers lui  et le regard de ses yeux jaunes lui avait  fait un instant  dresser les cheveux sur la tête, une peur insidieuse  lui avait parcouru l'échine .


Le bourdonnement monotone du tracteur s'étant  un peu éloigné , il repris ses esprits, mettant sa vision d'un enfant aux yeux jaunes sur le fait qu'il sortait du sommeil, et qu'un reflet du soleil  avait du lui donner une illusion d'optique.

Il se leva toutefois encore tremblant parti à la cuisine se faire un café sur la veille cuisine à  bois dans laquelle il enfourna deux bûches , le café prêt il s'assit à la table près de la fenêtre ouverte d'où il voyait l'intégralité du champs en cours de labour.
Ses yeux suivirent machinalement le balai du tracteur , gros insecte bourdonnant à l'horizon qui se rapprochait doucement.


Au détour d'un bosquet qui le cachait momentanément il le vis émerger de la brume matinale , quelque chose n'allait pas , le tracteur était seul ou plus tôt non le paysan n'était plus sur son siège  à sa place  conduisait un enfant blond  aux yeux jaunes.
Interloqué il se mis à la fenêtre quand il rencontra le regard jaune de l'enfant , un instant avant que le tracteur ne disparaisse à  nouveau de sa vue masqué par le bosquet.
Suivi un silence , il mis quelques instants  avant de  se rendre compte que le  bruit du moteur s'était arrêté, pris d'une vague prémonition il s'habilla en hâte et sorti de la ferme .


Il n'entendait plus le tracteur qui avait disparu de sa vue , il pensa  un instant que le paysan avait  fait une pose , mais poussé par une inquiétude inexpliquée , il s'avança au bord du champs, sans toutefois voir personne.
il leva les épaules mettant  cela sur le compte de son imagination et retourna  prendre son petit déjeuner qui l'attendait  sur la table de bois recouverte d'une toile cirée à carreaux rouges et blanc.
Toute la matinée il fut occupé dans sa chambree a rédiger son manuscrit , il était écrivain à ses heures et il était venu à la campagne  pour se  ressourcer et trouver  l'inspiration qui lui faisait défaut depuis quelques temps.
Son roman parlait de malédiction et d'un démon qui avai tpris le corps d'un jeune enfant pour assouvir une vengeance , le clavier clapotait sous ses doigts sans  qu'il s'en rende  même compte quand une  fatigue  oculaire l'obligea a  s'arrêter pour faire une pause.


Il alla à la cuisine se faire  réchauffer un peu de café en surveillant  qu'il ne bouille pas car selon le dicton café bouillu café foutu, il se rempli un grand bol de porcelaine blanc et bleu et rêvassa àt la fenêtre.


Au bout d'un moment il eu l'impression que quelque chose lui manquait, c'est alors qu'il constata que le but du tracteur n'avait pas repris ce qui l'étonna  vu que la matinée était bien avancée et que le paysan avait l'habitude  de manger tôt .
Il décida  toutefois de descendre le long du champs pour en voir le coeur net, il se chaussa de lourdes bottes  caoutchouc noir  et se mis à marcher dans la terre grasse qui lu collait aux bottes rendant sa progression difficile.


Il ne voyait toujours pas le tracteur , arrivé au petit bois il fit la pause un essoufflé par l'effort de cette marche inhabituelle quand un brut dans le fourré le fis tressaillir.
Il crut voir une ombre fluette , celle de l'enfant aux yeux jaunes , en fait le soeli m'éblouissait à travers les frondaisons et créait un halo d lumière .
Il contourna donc  la lisière du bois  là ou la marche était plus facile , le soln'étant  pas labouré quand il poussa un cri de surprise.
Devant Lui le tracteur était renversé , l'essence coulant du réservoir dans la terre noire, et dessous le corps du paysan était couché sans vie.


Il ne lui fallut pas longtemps  pour constater que le pauvre homme était mort écrasé par son engin, dont le moteur s'était heureusement arrête évitant un incendie.
Les secours  appelés en urgence  ne purent que constater que la mort par accident , ce qui ne surpris personne  compte tenu de la pente du champs et du fait que le tracteur était fort ancien et qu'un suspension avait semble t il lâché.


Personne ne parla  d'un enfant qui aurait été  avec  son grand père, les autorités interrogées lui confirmèrent que le vieillard n'avait plus de famille.
Alors qui était cet enfant aux yeux jaunes qu'il avait vu , un hallucination ?


Un peu abattu par ces évènements dramatique il regagna sa chambre ,et se mis à relire les pages de son manuscrit qu'il avait commence a rédiger le matin même.
C'est alors qu'il découvrit avec horreur que l'histoire qu'il écrivait  était celle d'un enfant aux yeux jaunes , un démon qui venait assouvir une vengeance, celle d'un être maléfique venu d'un autre temps ou un tracteur avait été trafiqué et  avait provoqué la mort de son propriétaire , pour des veilles querelles paysannes de partage des terres.

Le neveu du propiétaire était mort alors qu'enfant il avait emprunté le tracteur d e son père que son frère avait trafiqué.
La gendarmerie malgré les soupcons  avait conclu à un non lieu  faute de preuves.
Abattu il visualisa  son texte appuya sur la touche suprime renonçant défintivement à l'écriture. 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 10:02

dossier2 0112

Camaieu de bleu  et de blanc

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 06:26

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La porte est ouverte, le vent s'engouffre dans ma tête

agitateur d'idées, un peu de pluie mêlée devrait faire germer

des pouces d'écriture.

Curieusement mon esprit est  en jachère la création est desséchée

ou peut être endormie , simplement anesthésiée.

Heureusement la porte est ouverte et   j'entends le coassement des crapauds

dans la piscine abandonnée et la voie acariâtre de la voisine .

Elle refais le monde de bon matin dans sa robe de chambre rose qui la fait ressembler à une grosse araignée de bande dessinée tapis dans sa véranda épiant les moindres gestes des  voisins.

Le monde est ainsi fait, un passage avec les blouses bleus et vous voilà bien vite rendu à ne plus pouvoirbouger, heureusement la porte est ouverte et le vent  m'apporte des nouvelles de mon jardin.

Ce matin il m'a dit que les tomates s'étaient formées  que les citrouilles fleurissaient qu'il faudrait penser à planter

les carottes.

Tu sais que je ne peux pas lui ais je répondu, il a rit dans une bouffée de pluie qui m'a tout rafraîchi , bientôt tu pourras, ne t'inquiète pas.

Et au fonds s'agite la voisine sa voie domine les chant des oiseaux , grosse tubercule rose à tête blanche, heureusement qu'elle est là pour me distraire, l'étude du genre humain est toujours un sujet d'amusement.

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 10:15

 

 

 

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Bizarre me direz vous

qu'importe le mélange des genres

de nos grands peintres à une version plus contemporaine

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 09:52

anglet 0109

Quand la mer nous offre ses joyaux

nous restons bouche bée devant tant de beauté.

Le paysage est là et restrera après nous pour une éternité

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 09:44

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Quelque fois il suffit d'un regard

sur un ciel bizarre pour prendre conscience

de notre petitesse.

Nous nous croyons grands mais la nature

nous rappelle que nous ne sommes que poussière

dans l'infini

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 09:06

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Un regard sur la mer calme

la même qui hier

a creusé de sa force les roches cotières

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 08:07

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Quand le bleu du ciel se conjugue avec le bleu des chalants et le vert du port,la ville se livre à nous dans toute sa beauté

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 06:27

 

 

 

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Voilà la saison ouverte, il se rend  au bord du lac  sa canne à la main

le petit jour est frais il se glisse sous le parasol du grand saule dont les branches

pleurent  jusqu'à l'eau et plante sa ligne .

L'eau est calme d'un vert profond seules quelques ridules dues  à des araignées d'eau,

son oeil aguerri a vu toutefois un léger frémissement le long de la berge .

II se tient prêt il sait que de nombreux poissons nagent dans cette pièce d'eau mais ils sont méfiants retors, ils connaissent

leurs ennemis pêcheurs aguerris ou amateurs du dimanche .

Le bouchon s'enfonce il tient sa canne d'une main et se prépare à tourner le moulinet et remonter le poisson qui se débat.

C'est un nerveux de belle taille , mais il déchante vite à peine  l'a t il sorti qu'il s'aperçoit que c'est un sarkos une espèce protégée immangeable par ailleurs trop d'arêtes, il le rejette à l'eau aussitôt.

Il passe de longues heures à attendre d 'autres touches , quelques ablettes , menu fretin ne retiennent pas son   attention un bar beaucoup trop vieux est rejeté à l'eau.

Enfin alors que le soleil est à son zénith il sent une forte touche , il ferre, il tire le poisson se bat c'est un gros un coriace

il en vient toutefois a bout le jette dans un seau rempli d'eau.

Il le regarde surpris  qu'a t il donc pêché là, cela ressemble à un poisson lune , il est rond , lisse le poisson le regarde de ses yeux ronds et  s'adressant à lui lui dit , remet moi à l'eau et je ferais de toi le plus grand des pécheurs de ce lac, tu seras reconnu par tes pairs et honoré , aide moi et je t'aiderais.

Le^pêcheur un peu surpris réfléchit , ce poisson bizarre ne  paraissait pas très comestible alors  le  remettre à l'eau

pourquoi pas.

Soit lui dit  t il mais tiens tes promesses, pas de problème lui répond le poisson lune  en bondissant  dans le lac.

Quelques jours passèrent sans que rien ne se passe il attendait le concours de pêche pour briller et monter sur la plus haute marche du podium.

Les prévisions sur le site des pêcheurs le donnaient déjà gagnant on connaissait sa longue expérience sa passion de la pêche et il était le plus destiné à cet honneur.

Le jour du concours il appris par des amis que certains détracteurs soutenaient ses concurrents laissant entendre qu'il ne pêchait que des gardons ou des poissons interdits.

Confiant des promesses du poisson lune il se rendit tout de même au bord du lac , installa sa ligne fort de gagner la partie.

La journée passa sans qu'il fit une touche , alors que le sifflet allait avertir   de la fin du concours il senti sa ligne se tendre, il  tira violemment en arrière  se cramponna la touche était lourde , il remonta enfin pour découvrir avec effroi un vieux godillot .

Ainsi le poisson lune  l'avait trompé abusant  de sa naïveté on ne se méfie jamais  assez de ceux que l'on oblige.

 

 

 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 12:35

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Cajoline et Fleur des champs étaient amies depuis longtemps, Cajoline une colombe rousse partageait  avec fleur des champs un espace de jardin  qui était bordé d'une grande prairie  émaillée de fleurs multicolores.

De toutes  Fleur des champs était la plus belle , du moins aux yeux  de Cajoline  qui descendait de  son colombier  tous les matins  pour raconter à Fleur des champs  le s potins de la ferme.

Elles riaient ensemble  des bêtises  de Pateau le cochon , qui avait une  fois de plus renversé son auge , de l'orgueil  de Fanfan le coq  qui vexé  de s'être fait voler  la primeur par un réveil matin électronique  refusait de chanter , déboussolant les poiles qui ne savaient pas quand pondre.

Dans sa ferme cajoline était heureuse , elle était libre de se déplacer  où elle voulait  grappillant à loisir dans les champs alentour  des graines de mais et de blé.Et puis il y avait Bouboule , le fils des fermiers âgé de  dix ans  qui l'emmenait avec elle dans ses promenades sur les chemins forestiers .Penchée sur son épaule elle lui roucoulait à l'oreille dans  son langage et il lui répondait dans le sien.

Bouboule était un gentil petit garçon , un peu enrobé, un peu maladroit  mais passionné par la colombophilie.

Il se pris un jour de s'inscrire sur un site  sur internet ce qui l'amena àfaire participer  Cajoiline  à des concours de vol sur des distances de plus en plus grandes.

Cajoline racontait à Fleur des champs ses aventures , son trajet jusqu'à la ferme du gros Paul celui  qui élevait des vaches laitières , puis de plus en plus loin , jusqu'au  colombier  d 'AUCH où elle fit connaissance des pigeons  de la cathédrale.

Fleur des champs qui n'avait jamais voyagé était un peu jalouse  mais contente que son amie lui raconte ses avent ures.

  Elle retrouvait si bien son chemin  qu'un jour son petit maître   l'inscrivit à un concours    au confins du département.

On l'amena en voiture dans une ville inconnue , Bouboule ayant convaincu ses parents .

C'est ainsique Bouboule la relacha  à Condom dans une ferme inconnue.

Elle fut  tout de suite  saisie par une odeur  suave qui lui chatouilla  le bec, suivi celle ci et découvrit une roseraie  magnifique.

Des roses à perte de vue  lui tendaient  leur pétales  odorants  de bonheur .

Elle pris son envol le lendemain  subjuguée par la beaut é des roses si diférenes et si sophistiquées par rapport  à Fleur des champs qu'elle trouvait de ce  fait bien banale.

Le voyage fut long , non sans péril  des busards  la survolait l'obligeant à se cacher de temps   en temps  dans un bois ou dans la  futaie .

Ses ailes  étaient fatiguées , elle commençait à se demander  si son instinct  lui avait bien bien donné la bonne direction quand en un instan t elle senti sous le vent  l'odeur pivrée de Fleur des champs.

Fleur des champs  qui se morfondait  de l'absence d e son amie dépérissait chaque jour  un peu plus , jusqu'à ce que le vent  d'autant vienne lui glisser à l'oreille Cajoline est de retour.

Alors Fleur des champs  réunissantt  toute ses forces  exhala  son odeur  d'herbe et de soleil et guida son amie ver sa terre natale.

Les retrouvailles  furent  d'autant plus mémorables que au fonds d'elle même Cajoline avait un peu honte d'avoir  un instant déprécié son amie  .

 

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