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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 09:26

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Léandros

 

Il aurait du s’appeler Léandre

Noble nom s’il en ait ;

Il se serait vu chevalier

Se battant l’épée à la main pour sa gente dame.

Il aurait pu être un héros de l’antiquité

Traversant le dardanelle pour rejoindre Héro

àla lumière de ses feux.

Mais non il était Léandros

un gentil gâte sauce.

Son épée était une grande cuillère de bois

Et la seule traversée qu’il avait fait était celle de la cuisine

du restaurant de ses parents restaurateurs grecs.

Alors il rêvait d’étoiles de figurer sur le Michelin

Il voyait déjà l’enseigne

Chez LEANDROS

Le tout Paris se précipitait  pour goûter ses plats.

Alors pourquoi ,pas LEANDROS  en fait.

Comme l’avait dit un jour un grand homme

Il ne savait pas que c’était impossible

Alors ils le réalisèrent.

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 07:31

 

déco1 223

  Du tronc de l'arbre de croissance abattu il ne reste que la souche

de la moisissure naquit une nouvelle fleur espérance de renouveau peut être.

Faut il descendre au plus bas pour mieux rebondir , alors nous sommes sur le bon chemin c'est sur.

Le chômage augmente, les usines ferment , le impots augmentent , le moral diminue

adieu belles promesses, la moisissure nous gagne  et nous gangrène .

On crée pour faire plaisir des emplois sans avenir , des aides, franchises dont le nom ne devrait pas être ce qu'il est ,l'adresse n'est pas tout il faut aussi changer les mentalités.

Devant cette incapacité et cette fuite en avant on s'interroge , faut il laiser pourrir pour mieux reconstruire

La société a telle besoin de toucher le fonds pour mieux rebondir , avons nous été trop gâtés  et que deviendrons  nos générations futures.

Grandeur et décadence, les civilisations se font et se défont éternel retour de l'histoire.

N'a t'on pas à craindre que de la déliquécence  de notre société naisse une ère de haine, que la pauvreté engendre la violence , faisant le lit à tous les extrémistes en tous genres.MES-PHOTOS 3691

Je veux croire malgré tout en un avenir plus heureux 

au recul du chomage et à un sursaut de l'économie

l'homme comme la nature a des ressources cachées.

.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 09:34

 

2CW

 

La rupture

 

Le voyage allait être long , Toulouse Paris dans notre vieille 2CW, mais cela ne nous faisait pas peur.

Nous voilà partis , je ne conduisais pas à cette époque  , c’est ma femme qui tenais le volant  nous roulions depuis plusieurs heures quand dans une aire d’autoroute je vis  la première pancarte publicitaire qui allait changer ma vie .

Après s’être restauré et reposés nous avons repris la route avec des pointes à 9O km à l’heure et  alors que le bruit du moteur empêchait toute conversation suivie entre nous je vis la deuxième affiche publicitaire.

Huit heures plus tard harassés nous sommes arrivés sur le périphérique Parisien et je revis pour au moins la centième fois la même affiche entêtante , ma conviction était pratiquement acquise il fallait que je prenne une décision forte .

Le week end à Paris en famille nous occupa tant et si bien que j’avais perdu de vue ma décision quand sur l’autoroute  du retour  je vis la première affiche  suivie de  plusieurs autres identiques et ce durant  huit nouvelles heures de route consécutives.

De retour à Toulouse  à la maison , la décision s’imposa à moi , il fallait trancher dans le vif , je ne pouvais plus attendre.

Je me levais , embrassait ma femme et lui dit ça y est  ma décision est prise à compter de cette minute je romps avec la cigarette.

Joignant le geste  à la parole je jetais mon paquet de gitane à la poubelle .

Je n’ai plus jamais touché une cigarette depuis près de trente ans.

 

Tous mes remerciements à Simone Weil et à sa campagne de 1976

villeencendres cnct

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 10:46

  face1 208

 

Et si c’était ça

L’histoire d’une vie

Une malle soigneusement rangée

Remplie d’objets du passé

Souvenirs de l’enfance

Des jouets des enfants devenus grands

Qui tracent à leur tour leur propre vie

Et si c’était ça

L’histoire de ma vie

Une compilation de souvenirs

Un livre à remplir que je n’ai pas pu écrire

Une somme de petits bonheurs

Et puis le sens du temps qui passe

Alors je profite de ces moments

Pour laisser une petite trace

Graffitis sans importance

sur le mur de l'indifférence

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 07:43

  face1 213

 

Décolor stop une belle invention

Et si on inventait une lingette

Qui retirait la connerie.

Si on mettait à la machine

dans un grand tambour universel

tous les cons du monde

On ferait tourner à soixante degrés

Et voilà après essorage un monde sans cons la connerie ayant dégorgée dans la lingette.

On pourrait la baptiser la déconeur stop, nul doute que le monde serait plus serein.

On peux décliner le produit à l’infini avec des versions pour les jaloux , les méchants.

Le problème c’est qu’un génie l’avait inventé et le monde sans cons était devenu  ennuyeux, cela avait créé du chômage, les humoristes ne faisaient plus recettes  les journaux à scandale non plus.

Alors on a fait un référendum pour ou contre la lingette déconeur et le contre l’a emporté.

Comme quoi des qu’on sort du commun on vous prend pour un con.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 07:06

face 188

Philosophie de vieux

Les pieds profondément enracinés dans l’herbe

La tête dans les nuages

Faire corps avec la nature

Pour mieux retrouver ses sources

n’être qu’un avec le grand univers 

Se retrouver soi même dans une renaissance

Philosophie de vieux ou approche de la sérénité

A vous de me le dire

A quoi bon la fuite en avant

Il faut retrouver ses fondamentaux

face 187

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 06:37

face 2 200

Xavière habitait près d'une gravière, ne croyez pas pour autant qu'elle avait un coeur de pierre.

J'aurais plutôt dit qu'elle avait un coeur d'artichaut.

Quand il pleuvait la gravière se remplissait  d'eau et formait un étang alors Xavière se laissait allert à rêver de Venise qu'elle avait découverte sur des vieilles cartes postales de sa grand mère.

Elle rêvait d'amour et de gondoles aussi quand un jour son jeune voisin lui proposa de construire un radeau de fortune pour voguer sur le plan d'eau elle accepta.

Le radeau confectionné de vieilles planches accrochées entre elles avec des cordes ne payait pas de mine , mais Xavière y voyait une gondole et un beau gondolier qui allait l'emmener sur les rivages d l'amour. 

Bien mal lui a pris le radeau chavira une fois le milieu de l'étang atteint Xavière qui ne savait pas nager, on n'avait pas l'occasion de nager à la campagne sombra en quelques instants dans les eaux noires suivie de son gondolier qui essaya désespérément de la sauver.

Bien triste cette histoire , mais pourtant depuis on entend les jours de pluie le chant du gondolier  du rêve de Xavière qui résonne dans la gravière et une ombre blanche  flotte sur

l 'étang.

Certains esprits cartésiens disent que c'est le vent  qui traverse la carrière et les brumes  d'évaporation créent l'illusion je les laissent parler car je sais que c'est le chant du gondolier de Xavière que j'entend.

 

  note de l'auteur:  ce texte  est en mémoire  de mon camarade de dortoir en pension mort prématuréemnt à l'age de 12ans d'une noyade dans un plan d'eau .

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 08:36

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Moins poétique qu'un bateau

mais une publicité m'a amusé

on a baptisé une bouteille de gaz ainsi.

 Fini les tracas d'écrous à desserer

la lourde bouteille a disparu pour

la bouteille calypso .

Quoi de plus naturel en somme pour du gaz

que cette légèreté de  nom qui vole à travers les siècles

Sous sa fragilité Calypso a retenu Ulysse

l'homme est une victime consentante.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 08:02

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Noirs desseins

 

 Dans Le ciel embrasé se combattent  démons de la nuit aux noirs desseins

Le  soleil de la vie tente de prendre le dessus

La terre un moment suspens son souffle

Combat éternel du bien et du mal

Toujours repoussé mais jamais véritablement éradiqué

La Liberté de pensée , la liberté de vivre sa vie

Sans rendre des compte  sans se voiler la face

Sans avoir à souscrire a quelque dieu intransigeant

Inventé par des hommes pour en soumettre d'autres

Guerre permanente et sans fin ou on perd un instant  son latin.

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 10:08

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La placotèque

 

Voilà bien un endroit mystérieux , situé au sous sol d’un immeuble de bureaux et de logements on la trouvait après avoir emprunté un long couloir chichement éclairé par une minuterie longeant des celliers aux portes grillagées.

Passé la porte on découvrait une pièce au plafond bas  en béton gris aérée faiblement par un soupirail  donnant sur la rue.

La pièce était éclairée mais un nuage de fumée bleue stagnait à mis hauteur donnant à son occupant un aire fantomatique.

La pièce était sommairement meublé de machines  bizarres , une estampeuse à roue , une plus récente ressemblant  à une  boite accouplée  à un clavier,  une imprimerie , le tout complété par deux fauteuils et une table de bois.

Nous voilà rendu dans l’antre de Gérard, nous étions à la placotèque .rebaptisée avec humour la plancotèque.

Cette cave aménagée n’était autre que le centre logistique d’un organisme social, c’est de là qu’allaient être imprimés les appels de cotisations sociales , les rappels d’impayés et en fin les  mises en demeure.

Le procédé archaïque même pour les années 1968 consistait  à emboutir a l’aide d’une estampeuse manuelle des plaques adrex , petites plaques d’aluminium où se martelaient en relief les noms adresses et  numéros d’adhérents des employeurs assujettis à ce régime social bien connu.   

Le préposé créait les fichier en emboutissant ces petites plaques en alu qui allaient être rangées dans des casiers et serviraient grâce à l’imprimerie à éditer les courriers.

Le travail consistait  à créer les adresses par une estampeuse à clavier qui martelait les plaques une par une , l’ancien modèle comportait un volant et un alphabet sur une roue .

Le travail de sélection des plaques  , notamment pour les relances se faisait à deux un employé qui travaillait en surface dans les bureaux du rez de chauissée venait aider Gérard et sélectionnait  les plaques qui serviraient à l’envoi pour ensuite  procéder à leur reclassaiment.

Autant dire que ce travail en cave se faisait  sans contrôle de la hiérarchie qui ne descendait que rarement dans les sous sols.

Gérard qui avait une formation d’électricien avait conçu un  système ingénieux, une lumière branchée sur la minuterie clignotait des  que celle ci était activée indiquant que quelqu’un descendait , laissant le loisirs à ses occupants d’avoir l’air afféré.

C’est ainsi que ce lieu avait été rebaptisé la plancothèque tant elle servait à des bons moments de rigolade.

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