28 mars 2013
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12:14
Nouveau funambule le voilà au dessus de la foule
Beaucoup attendent sa chute
certains la craignent.
Exercice difficile d’avancer sur le fil de la popularité
avec comme balancier, les chiffres du chômage qui pèsent
l’alourdissement des impôts qui plombe l’opinion.
Et puis aussi il n’a pas de chance , tout va de travers
Ce n’est quand même pas de sa faute si le fil s’effiloche , il y a des moments ou il aimerait faire comme l’ancien Pape
prendre sa retraite avec les honneurs.
Mais lui il ne peux pas on l’attend au tournant à peine a-t-il réussi quelque chose qu’autre chose se casse.
Ne voilà t’il pas que ces banlieues le lâchent , attaque à la diligence et autres,portant il a créé des emplois jeunes et des
zones franches, où a-t-il raté quelque chose, s’il avait su il serait pas venu..
Alors il va les reconquérir c’est sur , il essaiera peut être le saut périlleux ou il s’habillera en clown pour les faire rire, ça
détend de faire rire non.
Le pauvre plaignons le il aurait pu rester dans l’opposition c’est plus facile de critiquer que d‘agir.
Une chose de sur c'est qu'il a un sacré fil à la patte et qu'elqu'un qui tire vers le bas, Ha si on lui donnait les ballons rouges,
les ballons rouges de son enfance pour que les sondages s'envolent.
27 mars 2013
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07:08
Voilà le soleil qui se lève , l'air sent l'herbe humide , le coq s'égosille dans le poulailler du voisin, la journée s'annonce
belle.
Tout à coup la fenêtre s'ouvre à deux battants au milieu les bras en croix la voisine toute vêtue de blanc
apparaît, on dirait quelle va s'envoler , ses deux bras écartés simultanément sur ces persiennes forment comme deux ailes blanches sur lesquelles trônent une petite tête noire .
Un moment mes yeux me trompent je la voie s'envoler , va t elle tomber non pas du tout elle s'est transformée en pie et
jacasse sur l'arbre devant chez elle hochant furieusement de la queue.
Son petit oeil noir transperce l'espace inquisiteur , curieux de tout et de rien aux aguets, une deuxième fenêtre s'ouvre sur
le côté , ce n'est que l'araignée qui sort de son trou, elle sont copines et sont souvent synchronisées dans leurs mouvements.
Mais que ce passe t il la pie semble rétrécir à vue d'oeil, elle se transforme en gros cafard qui glisse le long du
tronc de l'arbre et se précipite dans le jardin en rasant les murs , petite tâche noire sur l'herbe verte, pour enfin se retrouver devant le portail de sa voisine .
Le soleil du matin m'ébloui un peu , je ne vois pas bien mais j'entend de nouveau jacasser ce sont les deux femmes elles
ont repris leur aspect humain et s'agitent comme des sémaphores , comemntant à grands gestes des évenements sans importance.
C'est le début d'une belle journée de village transformé en bourg par la démographie galopante.
25 mars 2013
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10:52
Chronique ordinaire d’un jour de printemps
La pluie fine de printemps a détrempé le sol
L’herbe grasse de l’hiver a peu a peu envahi les plates bandes.
L’appel de la terre se fait sentir quelque chose de profond qui vient du fonds des ages, ce besoin de se confronter à nouveau à nos sources.
On se sentait las puis tout un coup quand la bêche coupe la motte , que l’odeur de glaise mouillée nous chatouille les narines, la fatigue disparaît.
Et comme pour nous encourager un rayon de soleil traverse les nuages les mauvaises herbes s’entassent dans la brouette , la terre noire apparaît ,
promesse de culture.
Carpe diem disaient nos anciens , prenez le plaisir ou il est , tout simple sans apprêt, contentez vous de vivre votre vie au jour le jour, de se
satisfaire d’un rien comme on se satisferait d’un tout .
13 mars 2013
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08:13
Deux regards
deux perceptions
La réunion est
programmée , les jeunes retraités sont conviés à venir se rencontrer
Espace de village , accueil sympathique et le film commence.
Surprise on va découvrir à travers divers témoignages , d’enfants , de retraités leur vision de la retraite.
Curieusement on a l’impression que les témoignages sont pilotés , non par des retraités mais des actifs qui transposent inconsciemment leur propre anxiété.
D’un coup on prend dix ans on se croyait jeune on se découvre vulnérable , le procédé est louable mais le but n’est pas atteint .
On prend congé poliment à la pause , s’excussant de ne pas être au diapason.
On peux être à la retraite et n’être pas vieux dans sa tête.
11 mars 2013
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11:34
Toute ressemblance avec un politique connu serait bien sur fortuite
Podium
Il l’attendait
De loin il arrivait
Hasard de la vie
La chute de l’un l’a fait monter les marches
Il portait l’espoir de jours nouveaux
La foule le plébiscitait il arrivait aux marches du podium
Le voilà hissé au plus haut la foule l’attend
Mais voilà , son podium est à Furriani
Du moins pourrait on le croire.
Il vascille il branle , la foule se déchaine
il n'y a pas pire que l'amour déçu
Il aimerait bien être resté en bas
Tranquile avec ses petites blaques
Il ne pensait pas tant faire rire
Ni faire autant grincer des dents.
11 mars 2013
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10:35
Etre la
Etre las
Posé comme une méduse
Echouée au bord du lit
Trainer sa vie
Comme un boulet
Etre la
Sans envie
Pas de prix à cette vie
Se lever à tout prix
Pourquoi faire
Rien à faire
4 mars 2013
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07:46
L’envie
Un matin au soleil levant je m’interroge
Si un génie me disait aujourd’hui
Je peux réaliser tes souhaits
Quelle envie aurais je à formuler
Quand je regarde en arrière je me dis
Que peut être j’ai déjà rencontré le petit génie.
Alors me direz vous tout le monde a des envies.
Oui bien sur j’ai envie de vivre vieux
J’ai envie d’éloigner les souffrances
De voir ma famille heureuse .
Mais pour autant le propre du bonheur
N’est pas de réaliser toutes ses envies
Mais bien d’avoir encore des envies
C’est cela qui fait la vie
4 mars 2013
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07:20
Espace relaxation double détente
Le voilà arrivé à l’espace de relaxation , il en rêvait , depuis quelque temps il se sentait stressé alors il s’est lancé .
Il entre dans l’eau qui bouillonne , commence à nager doucement dans l’eau tiède il se sent massé , relaxé .
Il s’installe confortablement contre le bord , les jets d’eau chaude l’entoure et lui picote la peau, il est bien.
Mais que ce passe t’il l’eau bouillonne de plus en plus fort , ça n’est pas désagréable bien au contraire , mais la chaleur a augmenté semble t’il , l’eau devient
de plus en plus chaude de minute en minute. Il veut sortir essaye de s’agripper au bord , mais il glisse .
Il cherche du secours autour de lui mais il est seul , un instant il comprend mais c’est trop tard Il se lance en avant et glisse de plus belle sa tête
glisse sous l’eau il suffoque , sa peau rougit , puis dans un dernier effort il claque ses pinces et meurt.
28 février 2013
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09:38
Quand au hasard d'une photo ratée
on perçoit que la réalité perçue n'est qu'une illusion, temporaire.
Que ce que l'on croit voir n'est pas toujours la réalité alors on s'interroge
sur la valeur de nos vies , sur ce qui est important et ne l'est pas .
Alors aujourd'hui je puis le dire sans attendre , j'ai des bulles dans la tête.
L'important n'est il pas de s'amuser de tout, de garder l'esprit ouvert sur un monde qui nous sera toujours en partie
inconnu.
27 février 2013
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07:53
Georgine
Elle s’appelait de son vrai nom Georgette, mais elle ne le trouvait pas beau et elle s’était rebaptisée Georgine , plus moderne
disait telle.
Georgine donc n’avait pas eu de chance dans la vie , affligée d’un physique ingrat , une mâchoire proéminente et des dents
en avant ainsi qu’une fort mauvaise vue qui l’obligeait à porter des verres en forme de loupes qui donnait un regard bizarre, le tout ajouté à une taille sans grâce , mais
en contrepartie d’une grande gentillesse.
Georgine dernière d’une famille nombreuse servait de garde malade à sa vielle mère cardiaque et abusive
qui l’empêchait de vivre sa vie .
Georgine n’était pas belle mais elle avait un cœur , comme tout le monde , et même si elle faisait peur aux petits enfants
qu’elle gardait elle avait un amoureux.
Son Gaston n’était pas beau non plus affligé d’une myopie grave il avait ce regard halluciné que les
myopes avaient autrefois à cause des verres épais comme des culs de bouteille.
A presque trente ans elle n’était pas mariée , sa mère n’aurait pas supporté qu’elle la quitte , alors on les voyaient main
dans la main au Jardin de plantes ou sur les bancs au bord du canal amoureux de Peynet atypiques , touchants et beaux dans leur amour.
Vint _un jour ou ont ne vit plus Georgine , on appris son décès à trente cinq ans d’une crise cardiaque, ainsi celle qui
n’avait pu vivre sa vie était décédée avant sa génitrice triste destin.
Depuis son Gaston ère seul de bancs en bancs à la recherche des souvenirs de sa Georgine amoureux perdu .