21 février 2010
7
21
/02
/février
/2010
17:13
Assis sur un muret recouvert de plaques de marbres reconstituées, au pied d'un immeuble de bureaux , il
profitait des rayons du soleil de printemps qui lui caressaient le visage de leurs rayons.
Il regardait machinalement un sac de plastique sur lequel était mentionné en bleu : "je suis recyclable", lequel agité par un faible vent d'autan prenait une vie propre,
semblant avancer et reculer au gré du souffle, comme un animal qui craindrait de s'approcher.
Il tendit la main et le sac recula , il s'immobilisa retenant son souffle et il le vit de nouveau avancer par petits mouvements glissants,intrigué il retendit la main , aussitôt le sac
recula.
En un instant de rêve , il se crut le Petit prince de Saint Exupéry en train d'apprivoiser le renard, il sourit vaguement se moquant de lui même.
Un groupe de jeunes bruyants s'assirent non loin de là, le mirage était envolé, il se leva et se dirigea vers un groupe de manifestants qui commençaient à
occuper pacifiquement la rue sous le regard indifférent de la police blasée.
Il ressentit alors un grand moment de solitude avant que la vie reprennne le dessus et qu'il retrouve son activité.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
20 février 2010
6
20
/02
/février
/2010
11:06
Quels sont ces drôles de gens?
Que font ces drôles de gens?
Viennent -ils m'emmener maman?
Non, n'ai pas peur mon grand
Eux ausi ils aiment les enfants.
Comme les ogres, dis maman ?
Mais non! comme une maman
aime tous ses enfants.
Pourquoi ne voit -on que leurs yeux?
Parceque c'est ainsi chez eux
Que l'on respecte leur Dieu.
Alors leur Dieu est bien méchant!
Non, il est intransigeant.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
20 février 2010
6
20
/02
/février
/2010
10:43
Assez de lasser mes lacets,
Aller je saute le pas!
je prends des mocassins,
Il y a moka dans mocassins
et le café m'énerve,
j'en ai assez de m'énerver
que ce soit pour mes lacets pas lassés
de se défaire sans arrêt,
ou du café et des gens qui m'énervent,
alors c'est dit ! je marcherai pieds nus
ne prendrai plus de café
et ne serai plus jamais énervé!
telle est ma volonté!
Vous n'avez pas envie de temps en temps de dérailler?
Vous n'êtes pas un train, dites -vous?
ne soyez en pas si sur!
suis- je en train de me moquer de vous?
mais non! je ne déraille pas!
je suis simplement un peu fou!
LANGLAIS
-
dans
textes libres
20 février 2010
6
20
/02
/février
/2010
10:28
Nul ne sait ce qu'est le bonheur tant qu'il ne l'a pas perdu.
Le bonheur n'est il pas tout simplement d'être en vie?
La trace argentée de la limace vaut- elle mieux que celle du millionaire cacochyme?
Nul ne connaît mieux la valeur de l'argent que celui qui n'en a pas.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
17 février 2010
3
17
/02
/février
/2010
16:17
Bel aquarium chromé, chauffé, espaces verts, lumière et chaleur, idéal pour l'élevage des espèces productives.
Et là se cotoient , requin marteau et hippocampe, étoiles de mer, des mérous, des anguilles agiles et
luisantes, une pieuvre bien sûr , quelques dorades roses et grises, un vieux barbu et une
éponge.
Tout ce petit monde s'agite, prend ses marques, s'égratigne , se bat jour après jour en bulles
acides.
Au fonds entre des coraux et une anémone, l'éponge flotte entre deux eaux, mollement.
Elle pompe de tous ses pores, les petites violences , les compromissions, les méchancetés
journalières.
Un jour , une main innocente, quelque enfant de géant plonge dans l'aquarium, sa main attrape l'éponge douce au toucher et la presse en riant .
Elle se vide de son eau qui coule dans l'aquarium saturée de toutes ces pollutions, petites méchancetés , jalousies, malveillances autant d'acides révélateurs de conflits.
Alors le poison agit et ils s'entredévorent dans un ballet violent et coloré.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
14 février 2010
7
14
/02
/février
/2010
17:41
Monsieur scarabée et Madame avaient décidé de faire un petit potager dans leur jardin, rien d'extraordinaire,
quelques dizaines de mètres pour s'amuser.
Ils choisirent un coin abrité, le long d'une haie de séparation de leur voisin, non loin d'un point d'eau.
Après avoir retourné la terre et bien semé, ils attendirent avec impatience les premières pouces.
Les premières feuilles apparurent quand leur voisine l'araignée de citerne pardessus le rebord de la clôture, leur dit pourquoi avez vous planté là, votre jardin est assez grand.
Un peu abasourdit, ils lui répondirent que c'était pour mieux arroser et avoir le plaisir de voir les légumes pousser,quoi de plus naturel en somme.
Les plantes poussaient gaiement lançant leurs feuilles vertes vers le ciel, quelques fleurs parsemaient le parterre et donnaient un excellent effet.
Un matin oh horreur , ils virent que leurs plantations étaient attaqués par des pucerons.
Se servant de cigares d'amis fumeurs ils déposèrent une décoction de nicotine qui vint au bout des envahisseurs.
Alors qu'ils croyaient leurs plantations sauvées d'autres prédateurs non indentifiés vinrent la nuit les abîmer laisssant pour traces des mégots de cigarettes sur les feuilles des plants.
Alors ils comprirent que la nature n'était pas leur meilleure énemie mais plutôt la bêtise et l'envie qui agitait l'araignée.
Ne croyez pas qu'il suffise de ne pas s'occuper d'autrui pour être tranquille, soyez aimable on vous prendra pour des faibles, la nature humaine est ainsi faite, s'occuper du jardin des
voisins est plus amusant que de ratisser le sien.
Si vous aussi un jour vous vous êtes senti scarabée, vous comprendrez par contre si vous vous sentez visé par ma petite fable alors prenez la zen attitude.
Pourquoi croyez vous que le scarabée ait une carapace et pas l''araignée ?
LANGLAIS
-
dans
textes libres
9 février 2010
2
09
/02
/février
/2010
16:44
Petit poisson rouge dans un bocal de verre, vivait sa vie tranquillement, tournant et virant dans son espace réduit sans ennui.
De temps en temps il était bousculé par un garnement qui tentait de le toucher , mais qui vite abandonnait, parfois le chat essayait en vain de glisser sa patte mais la retirait bien
vite.
L'évènement c'était une fois par semaine , il était propulsé dans l'évier pendant qu'on vidait son bocal,mais après ce désagrément quel bonheur de retrouver son habitat
propre rempli d'eau fraîche.
C'est alors qu'il faisait des ronds dans l'eau avec sa bouche , des ronds forts jolis je vous l' assure.
Un ami de ses maîtres un jour le vit faire des ronds des bleus des roses et des verts et se dit il faut exploiter ce talent , le montrer au plus grand nombre des médias .
On installa une webcam et le voilà propulsé dans le monde des médias, FaceBook et Twister renvoyaient son image sur la toile en train de faire des ronds multicolores.
On voulut le connaître, on le tranporta dans les studios de television où il fit sa présentation devant les caméras c'était la gloire.
Les jours passèrent et avec eux l'intérêt du public versatile, on oublia bien vite le poisson dans son coin , jusqu'à oublier de lui donner à manger , si bien qu'un matin on le trouva
flottant sur le dos il était mort.
Il faut parfois se méfier d'une gloire éphémère et penser à celui qui disait un jour pour vivre heureux , vivons cachés, le mieux est parfois l'énemie du bien.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
6 février 2010
6
06
/02
/février
/2010
17:28
L'écriture à petits pas
un peu chancelante
un brin désinvolte
déplaît au puriste qui cherche ses marques
L'homme n'est pas un clone
pourtant il faudrait se ranger
aux règles imposées sans trahir
la grammaire ,la syntaxe;
faut- il pour autant abandonner?
n'a t'on pas le droit de s'exprimer?
quel est le droit à la censure
si l'oeuvre n'est pas maîtresse?
je pose la question pour ceux
à qui le clavier démange:
Doit -on pour autant abandonner
laisser aux maîtres leurs chemins
pavés de certitudes?
Je ne connais pas la réponse
peut -être avez- vous un avis sur la question?
amis de bric et de broc à l'écriture non chatiée.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
2 février 2010
2
02
/02
/février
/2010
17:34
Optimiste et rêveur
Aujourd'hui j'ai voulu tresser
des choses impossibles
Enfiler des mots comme on enfile des perles
petites pépites d'amitiés aux couleurs mordorées
qui donnent un iinstant de bonheur
à ceux qui un jour par le blues ont été gagnés
des mots imples des petits riens
rien qu'un geste pour dire vous n'êtes pas seuls
demain sera meilleur le printemps n'est pas loin
LANGLAIS
-
dans
textes libres
30 janvier 2010
6
30
/01
/janvier
/2010
16:24
PICUT était apparu un beau jour d’été, il était sortit de derrière une feuille
de potiron comme par miracle, personne ne savait d’où il venait, certains chuchotaient que c’était du centre de la terre, d’autres du potager voisin.
Certains affirmaient même de source sûre qu’il aurait été élevé par un pied d’artichaut violet qui l’aurait trouvé alors que, tombé des pattes d’un oiseau de proie il gisait
dans le potager en piteux état.
Cette version semblait plus crédible car il était coiffé d’un béret violet et son visage avaient la couleur de l’artichaut, encore qu’il ne s’agissait peu être que d’une coïncidence.
PICUT avait profité de la nuit pour se faufiler dans un trou de grillage entre deux propriétés et partir à l’aveuglette, il avait le cœur lourd et les larmes lui brûlaient les yeux il
se trouvait une fois de plus seul au monde.
Il avait longé la clôture se dissimulant derrière les haies de laurier thym et de grivellera, dont les branches l’avaient piqué au passage de leurs fines aiguilles, pour
enfin trouver refuge derrière les feuilles exubérantes de potiron qui le dissimulait de leurs larges parapluies.
Le jour venu il s’était tapi dans la haie de grivellera en fleurs qui servait d’habitat à de nombreux bourdons qui lui avaient offert l’hospitalité apitoyés par son désarroi, qui
l’avaient assuré que sous leurs protections personne ne viendrait le déranger.
Le soir venu la lune éclairant le jardin, il s’était hasardé dans l’allée de gravillons marchant précautionneusement pour ne pas éveiller l’attention .
Une fenêtre au rez-de-chaussée était restée entrouverte et bien qu’armée de barreaux elle lui fut propice à s’introduire à l’intérieur , sa petite taille lui permettant de
se faufiler entre eux.
Il était entré dans une pièce carrelée de blanc apparemment inhabitée qui s’avéra être une petite salle d’eau, il se faufila le long des murs trébucha sur une marche haute et
se retrouva assis par terre sur des dalles de carrelage vieux rose au pied d’une colonne en bois
noir.
Au-dessus de sa tête il entendit une voie haut perchée qui le fit sursauter et trembler de peur, bien que le ton ne soit pas menaçant.
Tout en haut de la colonne le chien PLUTO lui demanda : « que viens-tu faire ici ? »
Un peu abasourdi- il lui répondit en bredouillant, qu’il était seul et perdu et qu’il cherchait un abri car il avait très peur, sans préciser de quoi.
PLUTO sauta d’un bond par terre et lui dit suit moi, ici à cette heure tu ne risque rien, personne ne descendra, suit moi je vais te faire visiter.
Remis de sa surprise, il se présenta, je m’appelle PICUT dit-il et je viens du jardin d’à côté de chez toi, PLUTO se dressant sur ses pattes lui rendit la politesse et se présenta PLUTO,
jouet décoratif.
Il courut à petits pas derrière le chien de tissu, longeant les fûts de PVC noirs des fauteuils, passant sous le pont imposant de la table et des chaises, pour enfin fouler la moquette de la
deuxième pièce.
Il longeait un fauteuil quand il s’arrêta pris de panique une main aussi grosse que son visage essayait de l’attraper, il bondit en arrière se pris les pieds dans le
tapis et se trouva allongé au sol croyant sa dernière heure arrivée.
Au moment où il allait crier, il entendit le rire rassurant de PLUTO qui lui dit, n’ai pas peur ce ne sont que les cœurs à bras, ils ne sont pas méchants ils veulent simplement te souhaiter la
bienvenue.
Un peu remis de ses émotions il vit sur les fauteuils deux énormes cœurs roses prolongés par de grands bras avec de grosses mains qui riaient en silence en tressautant sur
eux mêmes car ils n’avaient pas de bouche.
Il ressentit une sorte d’onde de bienveillance et d’amour qui émanait de ces choses et il s’approcha sans plus de crainte.
Grimpant agilement sur les cotés du fauteuil, il s’approcha et c’est alors que le cœur à bras le serra contre lui transmettant un instant de bonheur dont il avait oublié
l’existence.
PLUTO marmonna, mais ou est-elle encore aller rouler aujourd’hui, quand un bruit de roulement se fit
entendre et il vit la chose la plus invraisemblable qu’il n’ait jamais vu de sa vie.
Glissant à vive allure sur ce qui lui sembla être une roue formée par un CD ROM apparu une
ravisante créature aux cheveux longs et bouclés, qui se glissait vers eux en formant de gracieuses arabesques.
PLUTO grogna et lui dit d’un ton bougon, arrêtes-tu me donne le tournis, viens donc voir
ici, nous avons de la visite.
L’inconnue s’immobilisa devant PICUT émerveillé et lui dit je suis SISTEROLE, la petite fille à roulette, je suis née du rêve de celui qui m’a crée dans une histoire qui est devenue
réalité.
Au début on m’appelait SISTER ROL à cause de ma roue, et puis tous mes amis m’ont baptisé
SISTEROLE, c’est plus simple ainsi, soit le bien venu dans le monde du sous-sol la nuit.
Viens avec moi je vais te présenter à un autre ami, il s’agit de BILON, il a été puni par les
dieux du stade pour avoir raté un tir au but un jour de mondial de foot depuis lui est figé et sert de tirelire.
Il fit alors connaissance avec un joueur de foot en porcelaine qui lui fit comme pour détromper les allégations de SISEROLE, sur son immobilité, un clin d’œil malicieux.
PICUT était heureux comme cela faisait longtemps que cela ne lui était pas arrivé, c’était du pour partie au sentiment de sécurité retrouvée, à la découverte de ses nouveaux amis, mais
surtout c’était la présence de SISTEROLE qui lui donnait toute cette joie.
Ses nouveaux amis le mirent au courant des coutumes de la maison, ici il fallait rester silencieux et immobile le jour, la nuit ils avaient quartier libre et pouvaient s’approprier tout le
sous-sol et même le garage, personne ne viendrait les déranger.
Ils pouvaient aussi sortir dans le jardin quand la fenêtre restait ouverte, mais il fallait se méfier de ne pas rencontrer l’épouvantail qui vivait dans un gros buisson au milieu du jardin et
qui n’aimait pas être dérangé par des intrus.
Après que SISTEROLE lui ait montré l’endroit où il allait se cacher pour la journée, derrière une grande malle pleine de jouets, elle lui demanda d’où il venait.
PICUT submergé d’émotion lui conta en pleurant comment il avait été enlevé sur le perron de la
maison de sa maîtresse par un oiseau de proie qui avait fondu sur lui le prenant pour un merle et l’avait relâché peu après en plein
vol quand il s’était rendu compte de sa méprise.
Il était tombé comme une pierre dans un grand cri, heureusement sa chute avait été amortie par un tas de fumier sur lequel il avait roulé avant de se retrouver au pied
d’un artichaut violet qui l’avait pris sous sa protection.
Il avait vécu dans le potager voisin se liant d’amitié avec des laitues et les
escargots grognons, se cachant le jour du jardinier à la crête blanche qui arpentait à grands pas les allées sarclées en arrosant copieusement autour de lui au moyen d’un
arrosoir en métal.
Un matin se fut terrible le jardinier se mis à couper un par un tous les pieds d’artichauts séparant la tête du corps, c’est ainsi qu’il avait vu son ami disparaître à jamais dans le
panier.
Cette nuit là, il décida en pleurant de quitter le jardin et de chercher refuge ailleurs c’est ainsi qu’il s’était trouvé après s’être glissé sous la clôture, dans le jardin
voisin.
SISTEROLE et PLUTO l’écoutaient en silence, même BILON dans son immobilisme avait les yeux qui brillaient de larmes refoulées.
La nuit suivante ils avaient eu une belle peur, ils avaient entendu un bruit violent, des coups redoublés
faisaient résonner la pièce comme un tambour, tapis dans leur cachette ils ne bougeait pas quand une voix aigrelette leur dit en riant : « pauvre de vous depuis quand avez vous
peur d’un lapin »
La voix venait d’un angle de la pièce ou une araignée avait tissé sa toile et c’était bien
elle qui se moquait de leur couardise, rassurés, ils se dirigèrent vers l’autre pièce d’où venait le bruit et découvrirent PANPAN.
Panpan était un petit lapin nain au nez rose qui manifestait sa mauvaise humeur d’être enfermé dans une
cage en plastique en tapant au fond avec son derrière provoquant ainsi un son de tambour.
C’est à cause de cette habitude qu’on l’avait rebaptisé PANPAN, car son véritable nom était frimousse.
Ils eurent bien vite fait de le libérer et il se mit à gambader de joie après avoir remercié ses nouveaux amis et leur ait raconté qu’il était là pour quelques jours, ses
maîtres étant partis en vacances.
Les jours passaient heureux, PICUT et SISTEROLE passaient beaucoup de temps ensemble, PANPAN somnolait dans la journée et faisait le fou le soir.
Une nuit ou la fenêtre était restée ouverte PICUT eu envie de sortir dans le jardin avec SISTEROLE pour profiter de la douceur de cette nuit d’été.
Ils étaient non loin du cerisier et s’étaient approchés sans y prendre garde du buisson de l’épouvantail, quand celui ci, dérangé par un oiseau sortit furieux près à les
étrangler.
SISTEROLE paniquée pris la fuite à vive allure vers la fenêtre salvatrice, PICUT suivant difficilement ses petits pas ne lui permettant pas de fuir aussi rapidement qu’il
aurait souhaité.
SISTEROLE avait enfin atteint la fenêtre qu’elle franchit rapidement, PICUT s’apprêtait à la suivre quand un bruit sourd le fit s’arrêter, la fenêtre venait d’être refermée.
A l’intérieur quelqu’un disait, la fenêtre était restée ouverte, que fait cette poupée dans la salle d’eau, suivi d’un bruit de pas lourd dans l’escalier qui menait à l’étage.
PICUT fou de terreur entendait derrière lui le bruissement l’épouvantail qui se rapprochait il parti droit devant lui plongea sous une clôture pour se retrouver en plein champs.
Il marchait difficilement entre les mottes de terre fraîchement retournées presque aussi hautes que lui, quant au détour de l’une d’elle un animal monstrueux au nez pointu lui barra le
chemin.
Il s’agissait d’un énorme rat des champs, fort âgé il est vrai qui trouvait son plaisir à faire peur quand il le pouvait.
PICUT poussa un cri étranglé, paralysé par la peur, le rat voyant l’effet qu’il lui faisait riait en lui-même derrière ses imposantes moustaches grise découvrant ses dents pointues
prêtes à dévorer l’intrus.
PICUT qui avait une sixième sens qui lui venait sans doute de sa grand-mère sorcière pour Hallowen sentit confusément que sous son apparence horrifiante le rat n’était pas
réellement méchant.
Il s’adressa à lui en lui demandant de l’aider, désarçonné par ce comportement inhabituel le vieux rat lui sourit de sa bouche édentée et lui dit monte sur mon dos je sais d’où tu viens ton
histoire a fait le tour des champs et des jardins.
PICUT grimpa sur le dos du rat qui parti en trottant le long des champs pour enfin s’arrêter devant une clôture d’une propriété.
PICUT reconnut derrière le grillage le perron de la maison de sa maîtresse ou il avait été brutalement été enlevé, il remercia vivement le rat et se glissa sous la clôture.
Epuisé de fatigue et d’émotion il s’assit sur les marches puis dodelinait de la tète s’endormit profondément.
Le lendemain sa maîtresse l’ayant retrouvé à sa grande joie il retrouva sa place privilégiée sur le canapé du salon, PICUT aurait du être heureux et pourtant ce n’était pas le cas.
On le trouvait souvent boudeur, sans entrain, il ne sortait presque plus dan s le jardin de peur d’être de nouveau la victime d’un oiseau de proie.
Quelquefois on le posait à l’ombre du figuier qui l’abritait de son feuillage touffu il se confiait volontiers aux figues violettes à qui il parlait de son ami l’artichat qui avait perdu la
tête.
La figue le consolait en lui disant que c’était le sort des légumes et des fruits d’être mangés et que c’était un honneur pour eux de finir sur la table des maîtres.
En fait ses nouveaux amis a qui il avait été si vite arrachés lui manquaient beaucoup surtout SISTEROLE.
Pendant ce temps se déroulait des événements dont ils ne soupçonnait pas l’importance pour lui, sa jeune maîtresse avait pour amie une petite voisine dans le lotissement
voisin et celle ci l’avait invitée son anniversaire.
Elle s’était rappelé la dernière visite de son amie chez elle et l’attirance qu’elle avait manifestée envers PICUT qui l’avait séduite par son originalité, celle ci l’avait suppliée de le lui
donner.
N’ayant pas eu le temps de s’enquérir d’un cadeau pour sa copine, elle décida de lui donner PICUT qu’elle avait délaissée depuis qu’elle l’avait perdu ces parents lui ayant
acheté un autre jouet.
C’est ainsi que PICUT fut couché dans une belle boite emballé de papier de soie, pour être remis en cadeau le jour de l’anniversaire.
L’amie de sa maîtresse ravie de ce cadeau pris PICUT et descendit au sous-sol de sa maison qui lui servait de salle de jeu pour le déposer avec ses autres trésors, une poupée à roulette, un PLUTO
en tissus et une tirelire représentant un footballeur.
PICUT n’en croyait pas ses yeux son cœur battait la chamade, il lui fallut attendre la nuit pour retrouver ses amis dans de folles embrassades.
Fin
LANGLAIS
-
dans
textes libres