14 avril 2010
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17:57
Il y a des gens comme celà
Il y a des jours comme celà
où on aurait mieux fait de rester couché
ou l'on désespère de tout et de rien
ou les hommes sont laids et méchants
où même les chiens sont tristes
et les chats pleins de poils à gratter
qui nous démange la vie
qui nous grattent et nous piquent
ces jours là comptent double
ils n'en finissent pas de nous lasser
heureusement il ya le soleil
il brille même pour les méchants
même pour les emerdeurs et c'est temps mieux
LANGLAIS
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textes libres
10 avril 2010
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16:00
Vieille haie oblige
grande décision
l'achat s'impose
me voici avec une tronçonneuse
engin dangereux pour un débutant
je l'approche prudemment
l'essaie sur une branche
me voilà lançé le poids me pèse
mais il faut y aller je taille et je coupe
un craquement sinistre et une énorme masse
de feuillage odorant m'engloutit avec la tronçonneuse
le prochain je serais plus prudent
je le découperais en rondelles
les heures passent je ne sens plus mes bras
l'engin vibre et tranche jonchant le sol de copeaux
c'est comme un exorcisme mon esprit se vide de tout
je ne suis plus qu'une lame qui tranche
le renouveau passe toujours par une destruction
Enfin elle est par terre je vois enfin le ciel
le soleil entre à flot dans mon jardin et me baigne dans sa lumière
je n'ai plus qu'a bruler tout ce bois couché
autre sacrifice expiatoire à dame nature
et la fumée de ce qui fut une haie obscurcira
pour quelques instants le ciel de printemps
dérangeant les oiseaux me donnant une odeur de hareng
LANGLAIS
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textes libres
27 mars 2010
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16:08
Bord du canal un matin de printemps
je marche doucement pour une fois
un graffiti géant attire mon attention
lettres grasses et noires sur mur blanc
la ville nous bouffe c'est ainsi que commence
le texte de cet inconnu qui crie sa douleur
sur le mur blanc et son écrit se reflete dans l'eau
comme le reflet de sa souffrance
je suis touché la poésie me griffe le coeur
et la journée s'avance et la vie continue
LANGLAIS
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27 mars 2010
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15:46
L'oeil est au fond de l'eau, il le regarde fixement sans ciller, regard bleu glacial qui le paralyse.
Il se penche sur la margelle du puit hyptonisé par ce regard qui ne le quitte pas qui le pousse à venir le rejoindre.
Il sent qu'il va basculer ses pieds ne touchent déjà plus terre , sa tête est lourde et l'entrâine vers le bas vers l'abîme putride.
Au moment ou il va lacher prise ses mains glissant sur la margelle, il sent sur ses doigts crispés la chaleur du soleil qui chauffe les pierres et une energie nouvelle lui parcours les
veines.
La tendance est inversée, la force est en lui, il sent son regard comme un aimant , il capte la lumière de l'oeil au fonds de l'eau, l'attire vers lui, le hisse le long du puit,.
Il est lourd , mais sa force psychique a atteint son apogée il se sent comme un dieu.
la créature essaie de détourner son regard, mais elle est prise à son propre piège.
Elle se défend mais il est désormais le plus fort, centimètres par centimètres il gagne du terrain.
Dans un dernier effort il la retire du puit , la contemple un instant et la replace dans son orbite qu'elle n'aurait jamais du quitter.
LANGLAIS
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26 mars 2010
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18:03
Sous son chapeau qui lui descendait sur l'arrête du nez il avait un air bizarre.¨
Pour ceux qui l'avaient connu , le chapeau planté au dessus des son crâne , la différence était de taille.
En fait il avait vu au fil du temps son cerveau se rétrécir de jour en jour , sa tête et son crâne s'étaient adapté à ce phénomène et rétrécissaient avec lui
Il avait eu en son temps , l'esprit clair et reconnu par ses pairs, l'âge avait eu raison de celà.
Le cerveau se désséchant jour après jour , son esprit devenait confus et ne fonctionnait plus que par intermittence.
Il avait compensé par une plus grande sensibilité de la peau qui, lui permettait de capter les ondes autour de lui et il survivait ainsi dans un monde qui lui
était devenu hostile.
Ceux qui le rencontrait se fiant à son apparence actuelle, le traitait comme un demeuré sous son grand chapeau .
Alors sur de ses nouveaux pouvoirs il riait sans que personne ne s'en appercoive , son visage émacié restant sans expression.
LANGLAIS
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20 mars 2010
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10:38
L'oiseau se contente d'être un oiseau
L'herbe d'être herbe
Le singe de faire le pitre
alors pourquoi l'homme ne se contente t'il pas d'être un homme
au lieu de singer Dieu
On va changer le monde dis tu!
le monde changera sans nous
sans que nous puissions rien y faire
Alors contente toi d'être un homme
Oh excuse moi je n'avais pas vu ton code barre
-tu es le clone X3023
ton original a disparu dans la nuit des temps
-qui est ton créateur ?un homme
mais le clone n'était il pas là avant l'homme
Non dis tu c'est Dieu qui a créé l'homme
Crois tu? ou plus tôt l'homme n'a t'il pas créé Dieu
LANGLAIS
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8 mars 2010
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17:26
Sa tête au soleil et les mains dans la terre, la pioche s'abat et la motte s'arrache
l'odeur de la terre humide l'entoure.
'D'un geste lent il jette dans la brouette l'herbe garnie de fleurs de printemps.,
la terre lourde est pleine de promesses et de chants .
Le rateau mène son balai il arrache avec ses dents les quelques racines qui résistent , la terre enfin mise à nue le contemple..
Jardinier en herbe aux gestes maladroits dont le dos et les mains commençent à souffrir , il ne boude pas son plaisir
Enfin sous ses yeux le résultat est là un beau carré de terre prêt à être planté que faut il de plus pour atteindre la félicité.
La vie est ainsi pontuée de petites joies.
LANGLAIS
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5 mars 2010
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17:39
Premier canard sauvage qui traverse mon ciel
au loin les pyrénees détachent leurs sommets enneigés
dommage que ce soit annonciateur de la pluie
Tiens les vaches blondes ne sont plus là dans le champs
des engins de chantier éventrent la terre
ne seront elles bientôt condamnées qu'a se nourir d'herbe déshydratée.
L'urbanisation ronge nos campagnes, comme nos côtes
ma terre se venge et se déchaîne
Qui arretera l'homme dans sa folie bétonneuse
A peine panse ton ses plaies que l'on reconstruit
à l'identique, les responsables sont déjà morts
les prochains pas encore nés
LANGLAIS
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4 mars 2010
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17:33
Le chaland glisse doucement
le long du canal carpien
comme un chat méridien
à la fourrure de mandarin
cousin de l'hermine
dont il a la mine
mais aussi du crayon
dont il a le dessin,
là dessus il en connaît un rayon
de soleil ou de lune
n'en dépalisse à ma plume
et fut- elle ébréchée
elle n'en est pas moins amusée
ce n'est pas une charade
mais un vrai bateau en rade.
LANGLAIS
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27 février 2010
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18:13
Ah je ris de me voir en vie dans cette vitrine
Le ceil un instant s'éclaire
un timide rayon de soleil perce les nuages
le printemps n'est pas loin
la rue a pris un instant un petit air de fête
les gens marchent lentement le nez au vent
comme pour mieux rechercher les effluves du printemps
Pourtant un nuage noir vient nous rappeler
que bonhomme hiver n 'a pa fini son voyage
mais n'importe les jours rallongent
et bientôt nous repasserons à l'heure d'été
paradoxe gouvernemental que de mettre l'heure avant l'heure
mais nous sommes habitués à ses contradictions
comme quand l'impôt a baissé
parcequ'il aurait pu augmenter plus
que le chomage diminue
autant que ceux qui rejoignent la rue
mais en fait à quoi sert tout cela
ne faut il pas se satisfaire d'être toujours vivant
quand chaque jour amene son lot de catastrophes
que le monde meurti a peine pansé de ses plaies
retombe une fois de plus dans la souffrance
LANGLAIS
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