Nouvelle plume

C'était hier

de nos  grands mères sont restés

immortelles les vieilles affiches

publicités naïves et  fraîches

d'une société qui avait encore le temps

Décembre à notre porte

un beau tas de fagots

l'hiver n'est pas loin

quelques baies font la fête

En attendant Noël

Heureux pour certains

difficile pour d'autres

Le bonhomme hiver arrive a grand pas avec son cortège de  neige et de verglas

L’automne s’est retiré sur la pointe des pieds.

Il a retiré ses chaussons crissant de feuilles rousses

La boue , la pluie ont gagnés les campagnes tandis que les sommets s’encapuchonnent de  blanc.

L’hiver sera long  pour ceux que le chômage atteint , pour qui  noël n’est pas synonyme de fêtes ni de partage mais de privations , pour ceux qui grelottent dans la rue sans espoir d’un lendemain.

Le monde est ainsi fait , une société de consommation rouleau compresseur qui écrase les faibles et les malchanceux ne  laissant derrière lui que tristesse et aigreur.

La bas sur son pont de chemin de fer  la sauterelle survit  depuis combien  15 ans peut être , elle n’a plus d’âge , son visage s’est creusé au fil des années , survivre dans la rue laisse des marques  sur les corps.

Son campement de  fortune , fait  de bâches tendues, son mur contre  le froid , des sacs de chiffons et son chien fidèle qui survit avec elle.

Bien sur il y a la solidarité des gens du quartier qui la nourrisse un peu échangent quelques mots sans  savoir que faire de ce zombi des temps modernes hésitant entre pitié et répulsion et la peur de la misère des autres si près de chez eux.

Au fil des ans ses cheveux ont blanchis , elle n’a plus beaucoup de dents malnutrition oblige et ses cheveux tressés en un amas de paille n’ont pas vu le shampoing depuis de nombreuses années.

Et elle écrit toujours sur quelques bout de papier qui sait  ce quelle écrit , témoignage ou fiction personne ne le saura  jamais  , jusqu’au jour  ou elle ne sortira plus de sa tente improvisée épuisée par le froid , la solitude et la misère..

Voici l'automne  qui finit et la campagne prend déjà un air d'hiver, hier encore doux ce matin froid la campagne des RESTOS DU COEUR est ouverte.

Un incendie volontaire sans doute, a mis à néant  l'effort de solidarité , certains n'aiment pas la charité , d'autres n'hésitent pas à  voler les pauvres, renvoyant ceux qui sont  en hiver toute l'année à un hiver encore plus rude .

Plus de repères, plus de morale , le profit , le chacun pour soi de la part de tous devient la règle ou ce monde est tombé, chaque jour apporte son lot de nouvelles   navrantes .

Certains illuminés parlent de fin du monde , certes on constate jour après jour la fin d'un monde civilisé , les prédateurs en tout genre font la loi, les  politiques nous déçoivent , les humanistes se font rares , la violence et le vice frappe  à  nos portes s'éclatent sur nos journaux et nos écrans nous laissant dans une état d'hébétude.

Pour autant les jeux sont ils déjà fait , je ne le crois pas la vie  a le sens que l'on veux lui donner et nous n'abandonnerons pas sans lutter tant qu'il y aura des hommes de bonne volonté.

Objet , rien de plus , pas  même un animal

Celui là on le traite à peu près bien , non un objet

Il avait  appris à les connaître sur Internet sur les sites pornos

C’était ça sa culture , la sienne celle  de ses copains ils étaient des kaids

Des mecs quoi.
C’est vrai   que des le CP il les considéraient comme leur chose  , objet de moqueries , de méchanceté , puis d’ envies pas de sentiment , cette notion leur échappait apparemment

Après ce fut leur meuf  ou autre chose , outils de tournantes , chose que l’on partage ,

on viole on mutile , on bat et l’on torture dans une société permissive ou il est de bon ton  de se serrer  les coudes entre mâles dominants.

Un jour il en  a rencontré une différente, il a senti quelque chose en lui qui n’était pas que pulsion sexuelle.

Il était piégé et ne le voulais pas et pourtant cette chose le tenait  entre se pinces.

Il ne voulait plus que d’autres l’approchent   que  d’autres la regarde , c’était sa chose il l’avait dans la tête , il l’avait kifée à mort.

Et  puis trois conneries plus tard il a connu les keufs , les visites au parloir et la solitude dans  sa cellule ou il pensait a elle qui dehors vivait sans lui.

Alors quand il est sorti , il est venu voir celle qui l’avait attendue et pour la remercier de sa fidélité l a battue comme plâtre avant de la tuer.

C’est arrivé il n’y a pas longtemps à coté de chez moi , cela arrivera demain si l’on ne fait rien.

La police les lois n’y feront rien tant que des hommes et des femmes laisseront croire aux hommes et surtout à leurs enfants que la violence  est normale et qu’elles ne sont que des objets.