12 novembre 2011
6
12
/11
/novembre
/2011
18:24
Ses pieds prennent racine dans d'autres galaxies
son tronc traverse le cosmos
ses feuilles enchantent les nuages
Des cosmonautes l'ont vue de plus près
c'est comme un rêve en couleur
comme une symphonie de senteurs
C'est le fruit de mon imagination bien sur.
Vous voulez la gouter alors faites comme moi essayez.
Cueillez au coin de vos rêves l'orange d'air
12 octobre 2011
3
12
/10
/octobre
/2011
06:03
L'astre de la nuit éclaire de sa lumière d'opale
la ville endormie.
les poubelles sont encore pleines les yeux aussi
des derniers rêves de la nuit.
Abandonné sur le trottoir un vieux cheval à bascule
qui a donné en son temps tant de joie à un enfant devenu grand.
UIne journée de plus s'inscrit sur le calendrier de la vie
20 septembre 2011
2
20
/09
/septembre
/2011
06:20
La citrouille joufflue offre ses nervures à la pluie
les dernières tomates pendent de leurs tiges jaunies
le betterave ronde sous son feuillage expose sa racine
Les matinées ont fraichies, le soleil se fait plus pâle, les
premières feuilles mortes jonchent le jardin tandis que les
hirondellles redessinent le ciel de traits noirs .
Les cartables ont repris le chemin de l'école, les derniers
vacanciers replient leurs serviettes, l'automne est là.
18 août 2011
4
18
/08
/août
/2011
18:45
Au détour d'une rue pietonne
un porche,un mendiant qui chantonne.
Un long couloir voûté orné de chapelles
à l'éclairage diffus de multiples chandelles.
Dans la ville et loin en même temps
havre de paix dans un monde ou tout fout le camp.
Les murs de marbre et les statues dorées
encadrent les orgues aux sombres soufflets.
Les murs carrelés d'ex-voto redonnent au passant
un peu de son espoir d'antan.
19 juin 2011
7
19
/06
/juin
/2011
17:17
La lune se détache dans une nuée
elle va bientôt se coucher
les voiles de sa chemise parent sa blancheur
le soleil n'est pas encor levé
les fêtards viennent à peine de se coucher
sur le sol jonché de bris de boutelles
un verre anachronique sur le trottoir
dresse sa paille , témoin d'une nuit agitée.
Une journée de plus nous attend
13 juin 2011
1
13
/06
/juin
/2011
16:47
Pendant que la ville s'agite
que le soleil écrase le passant
Il s'étire lentement
Les platanes et les saules
marient leurs couleurs à sa surface
quelquefois l'onde se brouille
un sandre ou peut être une grenouille
nous rappelle qu'il est vivant.
Et loin de la passerelle des soupirs
je me souviens un instant
Du temps où nous étions jeunes et sans argent
contemplant à loisir , le bal des péniches
tranchant l'eau verte de leur flanc.
Le bonheur étaitsimple et se conjugait au présent.
11 juin 2011
6
11
/06
/juin
/2011
18:40
On marche toujours sur les pas de quelqu'un d'autre
qui a laissé sa trace avant nous
les premiers pas hésitants
puis la démarche fiere et conquérante
pour finir par la démarche vacillante
et laisser la place à d'autres pas
les pas de quelqu'un d'autre
9 juin 2011
4
09
/06
/juin
/2011
17:06
Le mistral souffle
il fait son chant dans les haubans
le port bruisse de toute part
les couleurs claquent sous le soleil
des bleus des jaunes des barques
des pêcheurs remaillent les filets
au loin la chapelle
sonne les heures
qui s'égrènent au gré du vent.
A l'abri du ponton, ils regardent le port
arrosés par les embruns , se chauffent au soleil.
Un plaisir simple , un peu de bonheur
26 mai 2011
4
26
/05
/mai
/2011
17:34
Une goutte de pluie
sur la terre harassée
elle roule perle de ciel
sur la crevasse déssèchée
hésite un instant au coin de l'herbe jaunie
Elle s'évapore enfin laissant la terre à sa soif.
Un grondement dans le ciel noirci
La terre dans ce tonerre a frémi
tous ses sens tendus vers le ciel assombri
recherchant derière la lumière une promesse de pluie.
Enfin le ciel a crevé sa panse, il lache en une danse
des millions de gouttes qui s'écraset , la terre lui dit merci.
14 mars 2011
1
14
/03
/mars
/2011
11:43
L'autan est là qui nous bouscule
Vent des fous qui tourne les girouettes
des vieux coqs grinçants sur les toitures roses;
De Capitole à Saint sernin des pigeons jouent
survolant tous nos mélanges .
Toutes les couleurs se cotoient , d' Esquirol aux Carmes
la langue chante l'occitan et le vieux raisin nous ouvre ses portes
A son coin défile la rue ozenne , l'autan s'engouffre vers les jardins
voilà le muséum le jardin des plantes nous reçoit
Royal à son coin pour tourner autour du grand rond .
Les soupirs des allées nous amènent au port Saint sauveur et ses haubans ,
Le canal est là avec sa passerelle petit coin de venise en occitanie tandis qu'au fond se profiile
le musée Labit et le Pont des Demoiselles
Et l'autan fait chanter les platanes et pouse les cyclsites sur les berges sablées.