Les escaliers sont raides et étroits
la cage sent l'humidité , la tapisserie se décolle
la rampe suinte d'humidité et les marches d e bois vermoulues grincent à chaque pas lourd.
Et il monte lourdement , son souffle résonne dans le silence oppressant sifflant comme une veille forge, il sent le poids des ans dans ces jambes , il a l'impression de monter une enclume.
Encore trois , il a passé le palier des Jasper , des Royons , des Dypont,encore plus haut , il se hisse avec effort, c'est son lot de chaque jour sept étages sans ascenseur dans cet immeuble insalubre.
Enfin le voilà chez lui, il ouvre la porte sur son petit univers s'écroule plus qu'il ne s'assied sur un veiux fauteuil usé et alors il respire.
Sa fenêtre ouverte donne sur la cour, puit de nuit mais lui il donne sur le toits alors il voit le ciel.
Un pigeon le nargue sur la rambarde et rouccoule comme pour se moquer de lui , il le regarde se lève lentememnt
enjambe la rembarde et s'envole vers le ciel, il est libre .