Nouvelle plume

Fait divers au printemps

le soleil vient à peine de se lever

les oiseaux chantent au bord du canal

une  étudiante  traverse le passage pour piéton

En un instant le bolide est sur elle , fier de son A il roule

il n’a pas vu le feu rouge ou il l’a sciemment ignoré

le choc est violent  le corps disloqué est projeté

il retombe sur la chaussée inanimé

Aujourd’hui cela aurait pu arriver

La chance a voulu que deux vies soient sauvées

Celle de la  jeune étourdie qui traversait sans regarder

celle de l’automobiliste fou qui aurait vu sa vie brisée

cela a failli arriver aujourd’hui deux vies ont été sauvées

par le hasard  alors levez le pied .

C'est ainsi la décision est tombée

demain vous pourrez être nommé

jury populaire

ne me dites pas que vous en aviez rêvé

et pourtant  le hasard  va peut être vous appeler

à jouer les justiciers

soyez fiers vous allez partager

le pré carré des juges de métier

arraché à votre cocon douillet vous allez  du jour au lendemain

affronter la violence et la méchanceté 

vous saurez enfin ce qu'est l'insécurité.

Et même si vous n'y êtes pas préparé on vous demandera de juger.

Votre intime conviction fera basculer des vies

Et même si vous avez peur des robes noires

et même si vous avez peur dans le noir

Et bien on vous demandera de juger

de prendre vos responsabilités .

La délinquance augmente , l'insécurité aussi

La justice se cherche et finira par se trouver.

Le démon peut il redevenir un ange

les années auraient elle écornées

les pointes des flèches empoisonnées

Le feu de la haine peut il s'éteindre

On voudrait croire , on voudrait pouvoir croire

non a  un repentir , le démon ne se repend pas

mais peut être quelque chose qui tout sentiments apaisés

ressemblerait à une vallée verte ou coule une rivière

dans laquelle les anciennes rancoeurs  auraient  fait leur lit

pour mieux s'endormir d'un sommeil éternel.

Peut on croire que le même sang reste toujours ennemi.

On peut craindre qu'au détour du courant

le tourbillon reprenne comme aux anciens jours

laissant l'âme exsangue d'avoir cru naïvement

qu'on pouvait échapper à temps de duplicité.

On peut craindre que le tourbillon reprenne  comme au plus beaux jours

 où la haine se conjuguait au présent

 et qu'un gouffre d incompréhension ravive la rage

que le vent qui décorne le diable n'ait pas chassé au loin tout toute duplicité

Laissez moi rêver à un monde meilleur

ou le verbe haire n'a jamais été conjugué

lIL ya quelques années un ami d'Adèle Toulemonde se rendit dans une commune voisine où sedéroulait une fête.

Aussitôt arrivé  sur la place du village ou se déroulait le bal champêtre il fut repéré   par des jeunes  en mal  d'activités qui ne supportaient pas   que des étrangers viennent  chez eux  chercher les filles de leur village.

Il fut brutalement pris à partie par un groupe  d'adolescents  qui commencèrent à le chahuter , puis à le bousculer de plus en plus violemment , le bourrant de coups de poing  et le jettant finalement à terre. .

Il réeussi  à s'échapper  tant bien que mal  et rentra chez lui  fort mal en point.

Questionné par son père un honorable commerçant libraire de son étant  honorablement connu  dans la petite ville  pour son affabilité et sa chance légendaire à tous les jeux de hasard.il finit par lui raconter  ses aventures .

Son père décida sans  rien dire à personne d'aller  demander des comptes aux jeunes qui avaient agressé son fils , il pris sa voiture  et se rendit au village voisin.

Sur la place sous les platanes centenaires une poignée de jeunes fanfaronnaient  il n'eut pas  beaucoup à chercher pour se convaincre qu'il s 'agissait bien des agresseurs de son fils.

Il s'adressa vivement à eux , et ils lui répondirent par des rires  allant jusqu' à le bousculer , ivre de rage il s'emporta violemment contre eux , quand tout à coup il sembla s'étouffer , vacilla et s'écroula sur la place  foudroyé par une crise  cardiaque , ce jour là sa chance légendaire n'était pas au rendez vous.

Les adolescents prirent peur et s'égaillèrent  rapidemment  le laissant à son sort..

Les soins qui lui furent prodigués par des villageois arrivèrent trop  tard et c'est un mort que l'on ramena à son fils  quelques heures plus tard.

L'histoire se  renouvelle inlassablement , l'esprit de village est devenu l'esprit de cité , la violence est latente  et les victimes nombreuses , Noisy en est  la triste illustration.

Adèle  qui a connu Noisy  au temps ou c'était une agréable banlieue  que ne troublait que le va et vient incessent des trains dans la gare de triage  eu un sourire triste  et referma son journal du matin.atin.

C'était bientôt Pâques , Adèle TOULEMONDE avait prévu de prendre quelques jours de vacances.

Elle avait économisé et forte d'un petit pécule elle s'était adressée à des agences de voyage bien décidée à se dépayser.

Plusieurs destinations lui avaient  été proposées qui la tentaient , la première la Tunisielui plaisait le soleil les palmiers , la plage de sable fin, une autre civilisation, pourquoi pas , alors qu'elle s'apprêtait à réserver les informations du soir étaient tombées.

Adieu rêve de soleil , la révolution jasmin était passée par là.

Qu'à cela ne tienne , la voilà repartie à l'agence qui lui proposa un merveilleux voyage dans le japon historique, ce projet lui plut, quand les nouvelles graves tombèrent , tremblement de terre au japon.

Un peu décue , mais pas découragée elle décida de surfer sur internet un peu au hasard , quand son regard tomba sur  des photos de site qui l'enchantèrent.

C'était décidé , elle abandonnait ses rêves de voyages exotiques  elle allait visiter le VERCORS.

C'est ainsi que sur le chemin des chartreux , des cisterciens  et Antonins elle partit à la découverte des chapelless  et églises ,où elle pouvait  encore entendre les chants de louange à dieu.

Au détour d'une falaise  elle rencontra des troupeaux el le vieux berger  lui raconta l'histoire des maquisards résistants de la dernière guerre mondiale qui s'étaient battus pour leur Pays.

Elle se sentait profondément en osmose avec ce paysage bucolique, reflet d'une France profonde .