Voilà que la nuit était tombée en ce dernier jour d'octobre, les nuages noirs avaient assombri le ciel sans lune si bien que les alentours de la maison étaient plongés dans un noir complet l’éclairage public s'éteignant automatiquement pour raisons d'écologie.
Il était là a rêvasser se rappelant un pansage d'un livre ou l'auteur parlant de la vieillesse disait qu'il s'agissait d'une île entourée de morts.
Pensant à sa propre vie , au vide qui se faisais doucement autour de lui ses proches partant les uns après les autres et lui restant , un peu fier d'être encore en vie mais aussi triste, il se dit que la métaphore lui paraissait effectivement appropriée.
Alors même que vagabondait le cours de ses pensées , il entendit un vent violent se lever, des bourrasques tapaient à sa fenêtre lui donnant encore plus l'impression d'être sur un île solitaire.
Il entendit des bruits mêlés au vent se pencha à la fenêtre et vis une sarabande d'êtres monstrueux qui défiaient devant ses yeux , sorcières ricanantes , diables aux yeux rouges, lumières traçantes dans le ciel noir, terrorisé il se retira de derrière les carreaux le corps inondé d'une sueur froide.
Tout a coup la fenêtre céda au vent et il entendit chose incroyable le bruit des vagues en furie , il sentait l'odeur de la mer, c'était impossible il habitait à quatre cent kilomètres des côtes, que se passait il?
Alors lui vint l'idée que c'était son tour qu'il était réellement sur une île entourée de morts et que c'était le moment pour lui de les rejoindre et il trembla de peur .
Accroupi derrière la fenêtre se protégeant tant bien que mal des embruns qui le mouillaient il pria comme jamais il 'avait jamais prié, le ciel l'entendit il ,le bruit de la mer disparu , le vent se calma.
Anéanti il n'osait plus bouger quand il entendit des voies enfantines crier en riant , donnez nous des bonbons ou nous emportons avec nous, nous sommes les sorcières et les démons.
Il jeta un regard furtif et parti d'un grand rire de soulagement , c'était la soirée Halloween et les enfants déguisés faisaient une ronde joyeuse devant sa porte.