L’individu lui dit tiens je te donne ce que je viens de pêcher , il mis à cet instant quelque chose qu’OGUR ne put voir dans un sac et lui tendit.
OGUR interloqué le remercia et lui demanda ," de quoi s’agit il ?"
L’inconnu lui répondit : "c’est un mirage sert toi en si tu es attaqué par les oiseaux et enfuie toi vite, maintenant tu dois reprendre ton chemin suis la plage tout droit tu trouveras un port ."
Au moment ou OGUR allait de nouveau le remercier il disparu dans un rayon de soleil le laissant seul avec son sac qui bougeait doucement .
La nuit commençait à tomber sur le grand lac salé moirant la surface de flaques noires , OGUR s’assit un instant pour se reposer quand d’étranges créatures lui apparurent.
Elles n’avaient pas exactement de corps , mais se mouvaient avec grâce sur les eaux .
Sans crainte il essaya de les appeler sans résultat jusqu’à ce qu’au fond de lui-même il perçoive un message comme une musique qui lui disait :
"Prend le bateau et le filet et la mer te le rendra mon gars."
Cette ritournelle trottait en boucle dans sa tête sans qu’il puisse se la sortir , jusqu’à ce que les danseuses diaphanes aient disparues dans la nuit .
Dés le petit jour OGUR se remis en marche dans la direction indiquée, sans rencontrer âme qui vive quand son attention fut attirée par un bruit diffus qui venait vers lui en s’amplifiant on aurait dit le pépiement de centaines d’oiseaux.
Se rappelant tout à coup la mise en garde du pêcheur il ralenti le pas et scruta l’horizon sans succès.
En fait ce qu’il cherchait en l’air était au sol ou plus exactement tapissait le sol.
Le sable blond disparaissait sous des nues de petits oiseaux qui piaillaient et sautaient à qui mieux mieux.
Ogur qui n’était pas de nature peureuse sentit son échine hérisser et son sang se glacer dans ses veines.
Les oiseaux petit à petit l’entouraient , tournant en cercle autour de lui de plus en plus près.
C’est quand il sentit un coup de bec sur sa patte qu’il pris réellement peur et se rappela le sac confié par le pêcheur.
Il ouvrit le sac ou se mouvait des créatures et à sa grande surprise il vit un nombre considérable d’oiseaux de proie qui dans une grande clameur s’abattirent sur les oiseaux de la plage les faisant fuir à tire d’aile.
Ogur profita de la surprise pour courir en avant et s’éloigner le plus vite possible.
De l’autre coté du grand lac salé LIMAR continuait ses recherches sans rencontrer âme qui vive, quand un jour il s’arrêta au pied d’une montagne pas comme les autres .
La masse rocheuse qui se dressait devant lui paraissait vivante , en fait il le sentait au fonds de lui il avait affaire non plus à un amoncellement,t de roches mais à un être réel ou irréel.
Il se rendit compte qu’en fait ce dressait au dessus de lui une tête longue à la mine triste comme un jour sans pain et il pensa qu’il s’agissait de celle d’ADEMAR qui avait en son temps habité la vallée des épines.
Ademar
En fait ADEMAR était dans son ancienne vie un paysan qui avait eu la vie dure ,les taxes diverses et le manque de considération des gouvernements successifs l’avaient conduit à la ruine .
Il avait participé à la révolte des bonnets rouges en l’an 2013 de notre ère pour protester contre le despotisme du gouvernement en place .
Les événements qui avaient détruit son monde avaient mis fin à toutes ses préoccupations antérieures il ne restait de lui qu’une statue de pierre dans un monde désertique.
Limar compris vite que son ami tout en ayant changé d’aspect avait gardé une vie dans sa nouvelle apparence il lui adressa donc la parole comme si rien n’était.
Ademar lui dit « Bonjour mon ami je suis heureux de te voir et triste n même temps de te retrouver en de telles circonstances , nous avons perdu notre bataille mais pas nos illusions.. »
Limar summergé d’émotion se mis à pleurer et lui raconta comment il avait perdu sa compagne et comment il avait décidé envers et contre tout de la retrouver, persuadé qu’elle avait survécu .
Ademar lui dit : « Je peux peut être t’aider »
Limar pleurant de plus belle lui répondit « comment tu est immobile , tu n’a même plus de corps , il t’on tout pris. »
Ademar se mis alors à rire et lui dit « j’ai muté en gagnant un don celui de l’ubiquité , je peux être à la fois ici et ailleurs, en ce moment je peux te dire que je vois tes amis qui viennent te rejoindre et votre force vous porteras à la victoire car votre action est juste.
Reprends ton chemin tu reverras un jour ton amie . »
Limar repris de plus belle ces fouilles retournant les montagnes le unes après les autres, fort de sa conviction.
Ogur poursuivait son chemin le long de la plage dans la direction indiquée par le pêcheur quand il vit la jetée qui préfigurait l’approche d’un port.
Il arriva sans encombre dans un petit port de pêche totalement désert, il fut toutefois attiré par un bruit sourd et continu.
Il s’approcha doucement for de son expérience avec les oiseaux il se méfiait d’éventuels ennemis.
Le bruit venait d’un petit chalutier arrimé au bord moteur allumé ,il s’assura qu’il était seul et se faufila à bord.
Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre le fonctionnement , il largua alors les amarres pris les commandes et se dirigea vers l’entrée du chenal qui donnait sur le large.
Le soleil était déjà bas sur l’horizon quand il atteint la haute mer il ne savait toujours pas ou se diriger aussi il mit le cap vers l’horizon qui s’assombrissait en guettant un signe .
La mer se faisait de plus en plus forte, les vagues sèches se jetaient sur le petit bateau le faisant plonger puis remonter , le cœur au bord de lèvres il eu une pensée pour les marins a qu il avait emprunté le bateau et compris la dureté de leur métier.
Le grand timmonnier
Le ciel s’était noirci et des lueurs rouges éclairaient l’horizon qui se zébrait petit à petit d’éclairs de plus en plus violent.
Tout à coup alors que cramponné à la barre il se sentait bringuebalé de droite et de gauche , douché par les vagues meurtri de toutes parts il vit une apparition en face de la proue du chalutier qui le glaça de terreur.
Dans le ciel rempli de nuées se dressait un personnage de noir et de rouge à la figure effrayante .
Il sentit ses poils se hérisser de terreur et une sueur froide lui coula le long de l’échine , quand il entendit un rire caverneux et une voix lu dire :
« n’ait pas peur je suis le grand timonier , je ne suis qu’une image de l’esprit de ton ami Adémar , je suis chargé de te de te guider., bloque la barre à droite et laisse toi aller à ton destin. »
Abasourdi OGUR obtempéra et pesant de toutes ses forces sur la barre fit face à la lame au risque de faire chavirer le petit bateau.
Subitement la mer se calma et la vision disparut , le petit chalutier naviguait maintenant sur une mer d’huile tandis que les étoiles étaient réapparues dans le ciel.
Ogur poussa un soupir de soulagement et eu à ce moment là une vision dont il avait le secret sans rapport avec la situation présente .
Il vit une falaise de calcaire percée de grottes et des êtres vivants qui s’agitaient .
Il distingua une sorte de sphère dans laquelle des hommes au crâne ouvert montaient à la queue leu leu , c’était l’usine à ensemencer , une machine posait sur leur cerveau une graine qui allait se développer .
Ils se dirigeaient ensuite vers un endroit inconnu pour planter leur nouvelles pouces.
Il compris alors qu’il s’agissait d’une tentative pour refaire revivre l’ancien monde et sa végétation, mais il savait aussi que sans eau cette tentative était vouée à l’échec.
Ogur sut à ce moment précis que sa quête avait un sens plus grand que celui de retrouver LIMAR, il avait un rôle à jouer dans la survie de son monde.
Il fut tiré de son songe par un son mélodieux et qu’ il reconnu avec joie c’était l’OLIFANT qui se manifestait.