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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 07:16

Le coffret

Il faisait clair ce beau jour de février de ce temps que l’on connaît dans l’est

ou le froid vous pique et vous stimule agréablement.

Ma grand mère avait ouvert la petite maison d’été et nous allions de la cuisine au jardin dans un joyeux tapage .

Maman avait couché un vieux vélo sous le perron et s’était servie de la roue pour aménager une tombola de fortune ou chacun tour à tour pouvait gagner bombons ou chocolats emballés dans du papier doré.

Sur la table de la cuisine trônait un beau gâteau d’anniversaire avec cinq bougies allumées attendait.

Mamie me fit signe de rentrer dans la chambre voisine de la cuisine tandis que mes camarades remplissaient joyeusement la pièce de leurs cris.

Je suivis ma grand mère c’est alors qu’elle me tendit un petit coffre en me souhaitant un bon anniversaire.

Je tenais entre mes mains, émerveillé un petit coffre en bois vernis garni de ferrures qui lui donnait un air de coffre aux trésors comme j’avais vu dans les illustrations de l’île au trésor de Stevenson.

Il fermait par une petite serrure avec une clé ouvragée et présentait une fente à l’arrière qui lui permettait de faire tirelire.

Mami m’embrassa et me dit « ouvre le et prend en soin » j’ouvris le coffre sans plus attendre au fond sur le bois patiné brillait une piécette en or.

Un demi siècle passé je ne peux pas voir ce petit coffre sans que l’image de mami me revienne et la joie de la découverte du coffre au trésor .

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:14
OUILLE

La rouille est elle l’antichambre de la sagesse

Cette pluie d’automne qui n’arrête pas de tomber

noyant les fossés, pourrissant les feuilles mortes

me donne des idées rouillées.

L’humidité ronge les rouages auparavant bien huilés

grippant peu à peu insidieusement ce qui était articulé.

Le geste ce fait plus lent , le mouvement moins prompt

on s’agite avec lenteur dans une sorte de torpeur.

Pour autant si la mécanique lâche parfois en grincements sonores

l’esprit est en éveil.

Loin des vaines agitations privé du mouvement incessant on se prend à penser

Et de la réflexion naît une n nouvelle action

Faut il donc que les rouages rouillent pour atteindre la sagesse .

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 07:48
Les chaiseux

Les chaiseux

Ils sont là immobiles et ils causent

De leur vie , leurs malheurs leurs envies.

Ils sont en rond ou en carré parfois dans un square

En hiver à la Caisse d’épargne où ils attendent

Que le temps passe sans eux .

Ils ont toujours attendu que la vie les prennent en main

Incapables qu’ils étaient de la vivre alors ils sont devenus

les chaiseux..

Ils ont la langue aiguisée de ceux dont la vie s’est déroulée entre parenthèse

De ceux qui envient ceux qui ont pris des risques eux ils sont restés assis.

Ils sont restés assis à attendre à voir les autre tomber puis se relever et aller de l’avant ,alors maintenant ils sont vieux et haineux ce sont les chaiseux.

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 14:49
OGUR ET LIMAR

OGUR s’aventure furtivement dans la vallée des épines, il faut qu’il la traverse pour trouver un peu de nourriture, ce qui était hier une vallée verdoyante où les animaux et les hommes vivaient heureux n’est plus qu’un désert hérissé d’épines meurtrières.

Il se faufile à petits pas attentifs, le silence est profond, la vie a disparu ne laissant que désolation ; tout à coup une douleur fulgurante le saisi il s’arrête et regarde sa petite pâte qui rougit de son sang une épine lui a transpercé le doigt.

OGUR ET LIMAR

Alors un instant il chavire lui si courageux il désespère il ne pourra jamais rejoindre son ami LIMAR qui a survécu de l’autre côté de la vallée là où commence la montagne de schiste.

LIMAR est une limace mutante il soulève de montagnes.*

En fait, avant le nouveau monde, il n’était qu’une simple limace heureuse de vivre et puis il perdu son amie dans le désastre; il l’a vu disparaître sous un glissement de schistes et depuis il la cherche sans relâche bouleversant à son tour le paysage d’une force due à sa foi.

OGUR ET LIMAR

Les jours qui avaient suivi la grande catastrophe avaient vu l’eau pratiquement disparaître de la surface de la planète, la boule de feu avait dévasté les plaines et les montagnes ne laissant que des petites poches résiduelles au fond des grottes et des galeries moins exposées à la fournaise.

L’eau se négociait à prix d’or et des nouveaux mutants avaient vu le jour, animaux et hommes n’avaient de leur survie qu’a des facultés d’adaptation particulières.

Un groupe d’humain avait survécu, ils avaient petit à petit développé dans leur corps une réserve d’eau qu’il fallait toutefois réalimenter et pour cela ils dépendaient des maîtres des sources qui leur vendaient le précieux liquide.

OGUR ET LIMAR

Les animaux, les insectes et autres espèces avaient aussi muté et pour certains comme Limar avaient acquis des pouvoirs inexpliqués.

OGUR sous son apparence de peluche pouvait survivre dans la plaine des épines où personne n’osait s’aventurer et avait des pouvoirs médiumniques qui le rendaient précieux aux survivants à la recherche d’un monde nouveau.

Ogur avait repris son cheminement douloureux dans la vallée des épines quand il fut traversé par une de ces visions qui lui venaient brutalement depuis la catastrophe, il vit au milieu d’une mer déchaînée un personnage fantastique qui semblait émerger d’une’ île battue par les flots.

Il dégageait malgré sa singularité une aura de sympathie et de confiance qui mirent de suite OGUR à l’aise.

Cet inconnu avait deux faces et sonnait dans un instrument vivant qui ressemblait à un olifant du moins c’est l’impression qu’il eut le son qu’il produisait était fort et mélodieux comme une chanson d’espoir qui s’envolait au-dessus de la mer pour appeler tous les autres mutants et leur transmettre un message d’espoir.

OGUR ET LIMAR

Il ne put pas lui parler, sa vision s’effaça comme une vague de brume au soleil, mais il comprit qu’il le reverrait car il faisait partie de son avenir.

La nuit commençait à envahir la plaine rendant la marche hasardeuse Ogur allait renoncer à avancer quand une lueur apparut devant lui.

Effrayé il se terra derrière un rocher quand il entendit une voix fluette l'interpeler :

« OGUR »

« je suis la luciole je suis ici pour t'aider tu peux me suivre sans crainte je t’emmènerai sur le chemin de ton ami », au même moment un bruit sourd suivi d'un tremblement du sol jeta l'infortuné au sol.

OGUR ET LIMAR

"Que se passe-t-il"?,

"ce n'est rien" lui répondit Luciole nous sommes sur le bon chemin" c'est ton ami LIMAR qui renverse des montagnes et tu entends l'écho de sa quête , il ne doit pas être très loin, de l'autre côté du lac salé je pense ."

Rassuré OGUR repris sa marche non sans interroger LUCIOLE sur ce qui se passait ,

celle-ci resta évasive et OGUR compris qu'il ne fallait pas insister.

La nuit fut longue et quand ils virent poindre les premières lueurs de l'aube ils découvrirent qu'ils avaient quitté la vallée des épines et qu’ils étaient au bord du grand lac salé dont LUCIOLE lui avait parlé.

Ils s’aventurèrent prudemment sur la plage déserte scrutant l’horizon avec angoisse, LIMAR était quelque part au-delà de cette étendue d’eau mais où il ne le savait pas.

Au moment où il allait questionner LUCIOLE il s’aperçut que celle-ci était attaquée par une ombre monstre nouveau qui l’absorbait petit à petit, en quelques instants elle avait disparu le laissant seul sur la grève.

OGUR pensa à cet instant à sa vision d’une île qui émergeait des flots agités et de ce personnage bizarre qu’il avait surnommé l’OLIFANT. il eut la certitude que lui savait où était son ami

Pendant que LIMAR retournait inlassablement des blocs de roche créant de nouvelles montagnes , creusant opiniâtrement chaque pousse de terrain du nouveau monde à la recherche de son amie d’étranges créatures s’agitaient plus au sud .

Des hommes avaient survécu ou du moins ils en gardaient en partie l’apparence et ils avaient vite compris que leur survie passait par un reconditionnement de leur environnement devenu stérile.

Au sein de la cité maudite où ils s’étaient regroupés il s’essayaient a recréer la végétation que l’on croyait perdue à jamais et tentaient de recréer à l’aide de semences qu’ils portaient au fond de leur crâne à même leur cerveau .

OGUR privé de l’aide de LUCIOLE ne savait dans qu’elle direction se diriger , alors il fit comme les enfants qui se perdent il alla vers le soleil.

La marche était dure dans le sable mou et il sentait las et désespéré quand une chose attira son attention .

Au bord de l’eau un monticule dont il n’arrivait pas définir ce que c’était se dressait immobile.

Il approcha doucement quand il découvrit qu’il s’agissait d’une personne couverte d’une paillasse , un peu interloqué il lui dit : "qui êtes vous ? mois je suis OGUR."

D’une voie étouffée la personne lui dit: " soyez prudent je me cache des oiseaux ils sont dangereux par ici, je suis le pêcheur d’espoir."

Ogur ne comprenait plus rien à son discours mais habitué aux bizarreries du nouveau monde il n’en fit rien paraître.

OGUR ET LIMAR

L’individu lui dit tiens je te donne ce que je viens de pêcher , il mis à cet instant quelque chose qu’OGUR ne put voir dans un sac et lui tendit.

OGUR interloqué le remercia et lui demanda ," de quoi s’agit il ?"

L’inconnu lui répondit : "c’est un mirage sert toi en si tu es attaqué par les oiseaux et enfuie toi vite, maintenant tu dois reprendre ton chemin suis la plage tout droit tu trouveras un port ."

Au moment ou OGUR allait de nouveau le remercier il disparu dans un rayon de soleil le laissant seul avec son sac qui bougeait doucement .

La nuit commençait à tomber sur le grand lac salé moirant la surface de flaques noires , OGUR s’assit un instant pour se reposer quand d’étranges créatures lui apparurent.

Elles n’avaient pas exactement de corps , mais se mouvaient avec grâce sur les eaux .

Sans crainte il essaya de les appeler sans résultat jusqu’à ce qu’au fond de lui-même il perçoive un message comme une musique qui lui disait :

"Prend le bateau et le filet et la mer te le rendra mon gars."

Cette ritournelle trottait en boucle dans sa tête sans qu’il puisse se la sortir , jusqu’à ce que les danseuses diaphanes aient disparues dans la nuit .

Dés le petit jour OGUR se remis en marche dans la direction indiquée, sans rencontrer âme qui vive quand son attention fut attirée par un bruit diffus qui venait vers lui en s’amplifiant on aurait dit le pépiement de centaines d’oiseaux.

Se rappelant tout à coup la mise en garde du pêcheur il ralenti le pas et scruta l’horizon sans succès.

En fait ce qu’il cherchait en l’air était au sol ou plus exactement tapissait le sol.

Le sable blond disparaissait sous des nues de petits oiseaux qui piaillaient et sautaient à qui mieux mieux.

Ogur qui n’était pas de nature peureuse sentit son échine hérisser et son sang se glacer dans ses veines.

Les oiseaux petit à petit l’entouraient , tournant en cercle autour de lui de plus en plus près.

C’est quand il sentit un coup de bec sur sa patte qu’il pris réellement peur et se rappela le sac confié par le pêcheur.

Il ouvrit le sac ou se mouvait des créatures et à sa grande surprise il vit un nombre considérable d’oiseaux de proie qui dans une grande clameur s’abattirent sur les oiseaux de la plage les faisant fuir à tire d’aile.

Ogur profita de la surprise pour courir en avant et s’éloigner le plus vite possible.

De l’autre coté du grand lac salé LIMAR continuait ses recherches sans rencontrer âme qui vive, quand un jour il s’arrêta au pied d’une montagne pas comme les autres .

La masse rocheuse qui se dressait devant lui paraissait vivante , en fait il le sentait au fonds de lui il avait affaire non plus à un amoncellement,t de roches mais à un être réel ou irréel.

Il se rendit compte qu’en fait ce dressait au dessus de lui une tête longue à la mine triste comme un jour sans pain et il pensa qu’il s’agissait de celle d’ADEMAR qui avait en son temps habité la vallée des épines.

Ademar

En fait ADEMAR était dans son ancienne vie un paysan qui avait eu la vie dure ,les taxes diverses et le manque de considération des gouvernements successifs l’avaient conduit à la ruine .

Il avait participé à la révolte des bonnets rouges en l’an 2013 de notre ère pour protester contre le despotisme du gouvernement en place .

Les événements qui avaient détruit son monde avaient mis fin à toutes ses préoccupations antérieures il ne restait de lui qu’une statue de pierre dans un monde désertique.

Limar compris vite que son ami tout en ayant changé d’aspect avait gardé une vie dans sa nouvelle apparence il lui adressa donc la parole comme si rien n’était.

Ademar lui dit « Bonjour mon ami je suis heureux de te voir et triste n même temps de te retrouver en de telles circonstances , nous avons perdu notre bataille mais pas nos illusions.. »

Limar summergé d’émotion se mis à pleurer et lui raconta comment il avait perdu sa compagne et comment il avait décidé envers et contre tout de la retrouver, persuadé qu’elle avait survécu .

Ademar lui dit : « Je peux peut être t’aider »

Limar pleurant de plus belle lui répondit « comment tu est immobile , tu n’a même plus de corps , il t’on tout pris. »

Ademar se mis alors à rire et lui dit « j’ai muté en gagnant un don celui de l’ubiquité , je peux être à la fois ici et ailleurs, en ce moment je peux te dire que je vois tes amis qui viennent te rejoindre et votre force vous porteras à la victoire car votre action est juste.

Reprends ton chemin tu reverras un jour ton amie . »

Limar repris de plus belle ces fouilles retournant les montagnes le unes après les autres, fort de sa conviction.

Ogur poursuivait son chemin le long de la plage dans la direction indiquée par le pêcheur quand il vit la jetée qui préfigurait l’approche d’un port.

Il arriva sans encombre dans un petit port de pêche totalement désert, il fut toutefois attiré par un bruit sourd et continu.

Il s’approcha doucement for de son expérience avec les oiseaux il se méfiait d’éventuels ennemis.

Le bruit venait d’un petit chalutier arrimé au bord moteur allumé ,il s’assura qu’il était seul et se faufila à bord.

Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre le fonctionnement , il largua alors les amarres pris les commandes et se dirigea vers l’entrée du chenal qui donnait sur le large.

Le soleil était déjà bas sur l’horizon quand il atteint la haute mer il ne savait toujours pas ou se diriger aussi il mit le cap vers l’horizon qui s’assombrissait en guettant un signe .

La mer se faisait de plus en plus forte, les vagues sèches se jetaient sur le petit bateau le faisant plonger puis remonter , le cœur au bord de lèvres il eu une pensée pour les marins a qu il avait emprunté le bateau et compris la dureté de leur métier.

Le grand timmonnier

Le ciel s’était noirci et des lueurs rouges éclairaient l’horizon qui se zébrait petit à petit d’éclairs de plus en plus violent.

Tout à coup alors que cramponné à la barre il se sentait bringuebalé de droite et de gauche , douché par les vagues meurtri de toutes parts il vit une apparition en face de la proue du chalutier qui le glaça de terreur.

Dans le ciel rempli de nuées se dressait un personnage de noir et de rouge à la figure effrayante .

Il sentit ses poils se hérisser de terreur et une sueur froide lui coula le long de l’échine , quand il entendit un rire caverneux et une voix lu dire :

« n’ait pas peur je suis le grand timonier , je ne suis qu’une image de l’esprit de ton ami Adémar , je suis chargé de te de te guider., bloque la barre à droite et laisse toi aller à ton destin. »

Abasourdi OGUR obtempéra et pesant de toutes ses forces sur la barre fit face à la lame au risque de faire chavirer le petit bateau.

Subitement la mer se calma et la vision disparut , le petit chalutier naviguait maintenant sur une mer d’huile tandis que les étoiles étaient réapparues dans le ciel.

Ogur poussa un soupir de soulagement et eu à ce moment là une vision dont il avait le secret sans rapport avec la situation présente .

Il vit une falaise de calcaire percée de grottes et des êtres vivants qui s’agitaient .

Il distingua une sorte de sphère dans laquelle des hommes au crâne ouvert montaient à la queue leu leu , c’était l’usine à ensemencer , une machine posait sur leur cerveau une graine qui allait se développer .

Ils se dirigeaient ensuite vers un endroit inconnu pour planter leur nouvelles pouces.

Il compris alors qu’il s’agissait d’une tentative pour refaire revivre l’ancien monde et sa végétation, mais il savait aussi que sans eau cette tentative était vouée à l’échec.

Ogur sut à ce moment précis que sa quête avait un sens plus grand que celui de retrouver LIMAR, il avait un rôle à jouer dans la survie de son monde.

Il fut tiré de son songe par un son mélodieux et qu’ il reconnu avec joie c’était l’OLIFANT qui se manifestait.

OGUR ET LIMAR
OGUR ET LIMAR
OGUR ET LIMAR
OGUR ET LIMAR
OGUR ET LIMAR

Il dirigea la proue du bateau vers le son qui le guidait et après quelques heures de navigation il crut entendre le bruit du ressac sur une grève, il mit le moteur en panne et laissa glisser sur son ère.

Alors L’OLIFANT lui apparut tel qu’il l’avait vu dans ses rêves sauf que la c’était la réalité il flottait au milieu des eaux posé sur une île rocheuse

.

L’OLIFANT l’appela dés qu’il le vit : « Bonjour mon ami dépêchons nous il ne nous reste que peu de temps avant la prochaine tempête la lune est dans son dernier quartier.

Lance moi le filet je suis posé sur une île en pierre ponce qui flotte , tu pourras me remorquer vers la côte. »

OGUR déroula le filet et le jeta sur L’OLIFANT le recouvrant entièrement des mailles blanches , il remis le petit chalutier en route et se mis a tracter l’île ou l’OLIFANT était posé.

Il pris d’instinct une direction nord nord ouest l’esprit de l’OLIFANT était rentré en contact avec son subconscient et le dirigeait vers la côte.

La mer calme jusqu’à présent commençait à s’agiter comme si d’invisibles monstres voulaient les retenir.

Il crut plusieurs fois que son frêle esquif allait chavirer mais à chaque fois bien qu’alourdi par L’OLIFANT en remorque il remontait vaillamment la vague .

OGUR mouillé et tremblant de froid sentait au fonds de lui qu’il allait réussir et cela le remplissait de joie et d’espoir.

OGUR ET LIMAR

La bas vivait celle que tout le monde cherchait je parle ici de ESCARGOTE l’amie chère à LIMAR disparue lors de l’effondrement des mondes qu’était elle devenue ?

En fait ESCARGOTE avait muté comme tous les autres et avait été projetée par une irruption volcanique très loin de son lieu de naissance au pied des troglodytes où avait survécu certains hommes.

Elle avait acquis de son nouveau stade une coquille qui ressemblait à un immeuble ce qui l’avait fortement arrangé car les hommes survivant n’avaient plus de logements et elle louait a prix d’or des pièce insalubres dans sa coquille devenue immeuble.

Elle était devenue marchande de sommeil et la crise n’étant pas pour tout le monde immensément riche ce qui voulait dire dans ce monde ou l’eau était denrée rare de l’eau a profusion, ce qui lui avait permis de survivre.

Le pauvre LIMAR dont elle avait fait le deuil depuis longtemps avait bien occupé ses pensées au début mais elle avait finit par l’oublier.

OGUR ET LIMAR

Après la rencontre avec ADEMAR sentit qu’il était bientôt arrivé au bout de sa quête, c’est alors qu’une angoisse l’étreignit , son ESCARGOTE allait elle le reconnaître elle-même avait elle subit des changements.

Il cheminait et pensait en même temps à la dernière fois où ils s’étaient vus .

C’était à Jardin’s Palace une boite de nuit connue , elle brillait de tous ses feux elle aimait le bruit la musique et le jeu, ce qui n’était pas son cas mais comme il l’aimait il la suivait parfois à contre cœur.

Comment allait il pouvoir lui donner ce dont elle avait besoin dans ce monde de désolation, alors le découragement le pris .

Dans ce temps là OGUR avait atteint le rivage , LOLIFANT était resté au bord solidement arrimé par le filet il était devenu une nouvelle presque île

qu’il aménagea par la suite en parc d’attraction.

Quelques jours encore de marche séparaient OGUR de L

Ogur qui avait repris son chemin vers le soleil voyait à l’horizon dans des brumes e chaleur des montagnes de calcaire blanches percées de grottes , sorte de gruyère de pierre dans lequel des éclats de mica miroitaient .

Il savait au fonds de lui qu’il n’était pas loin du but , mais qu’il devait d’abord trouver la vallée des larmes.

Limar était rentré dans un sombre désespoir dont il ne connaissait pas la cause quand au détour d’un bois d’épineux calcinés il découvrit ADEMAR qui surplombait de toute sa hauteur.

ADEMAR lui dit : « enfin te voilà je t’attendais le destin a décidé de nous réunir . »

Limar heureux de le voir lui fit part de ses doutes, de ses interrogations sur sa compagne alors LIMAR lui dit simplement : « Rappelle toi simplement ce que je vais te dire , l’amitié c’est comme l’amour mais sans les emmmerdes alors quand tu douteras , que tu seras triste pense que tu as des amis fidèles. »

ADEMAR profitant de son d’ubiquité se projeta dans un autre espace temps et se retrouva non loin d’OGUR qui le vit se matérialiser devant lui.

ADEMAR s’adressa à OGUR en ses termes « mon ami le temps arrive ou tout va se reconstruire et tu es un des outils de cette reconstruction tu va rencontrer la langue de bois a toi d’être perspicace . »

Ogur qui dans son ancienne vie avait côtoyé

un bon nombre de politiciens se dit qu’il pourrait en arriver à bout tant il avait connu les mensonges et fausses promesses qui avaient présidé à la fin de son monde.

Une scène inattendue attendait OGUR deux personnages de bois conversaient à mis voie sans avoir l’air de se rendre compte de sa présence.

Ils compulsaient des livres anciens en hochant la tête et il leur entendit dire « Des larmes de pierre ferons renaître la lumière , le ruisseau deviendra rivière, le malheur de l’un sauvera les autres. »

OGUR essaya de leur parler en vain , l’image s’estompa doucement et la végétation rabougrie la remplaça.

Il se demanda ce qu’ils voulaient bien dire mais malgré son expérience rien ne lui vint à l’idée.

Pendant ce temps là LIMAR s’interrogeait sur son sort , sur sa vie , sur son amie dont il désespérait de revoir un jour le visage quand ayant déplacé une montagne de plus il vit une vallée entourée de falaises de craie blanche le long desquelles s’agitaient des êtres ..

Il se précipita , bousculant roches et collines créant une vallée sur son passage tel un glacier et arriva bientôt dans une clairière animée de vie.

C’est alors que son cœur gonflé d’espoir il vit son Escargote, ce n’était plus celle qu’il avait connu il le sentit dés le premier regard.

En fait c’est l’absence de regard qui l’anéantit , elle le regardait sans le voir , il essaya de l’appeler mais il vit qu’occupée à percevoir ses loyers elle ne faisait pas cas de sa personne.

Il comprit alors que ses craintes étaient fondées et qu’il l’avait perdue pour toujours.

Limar rebroussa chemin il n’avait plus de but et ne voulait pas a voir sous ses yeux l’image de son amour perdu.

Il remonta la vallée qu’il avait lui-même creusé dans sa folle descente quand il tomba nez à nez avec son ami OGUR.

Les retrouvailles des d eux amis furent inoubliables , mais OGUR sentit que LIMAR lui cachait quelque chose .

Il l’interrogea habilement et LIMAR éclata lors en sanglots en lui racontant ce qu’était devenue son escargote.

LIMAR se répandait en larmes et en gémissements qui résonnaient dans les montagnes environnantes si bien que ADEMAR l’entendit et se matérialisa..

Les trois amis réunis OGUR et ADEMA tentait de résonner LIMAR sans succès.

La tristesse de LIMAR était tellement violente qu’elle devint contagieuse ADEMAR se mis lui aussi à pleurer.

Les larmes de LIMAR coulaient le long de la vallée formant un ruisseau , puis une rivière qui se transforma en torrent tumultueux.

Les survivants au pied des collines de calcaire virent arriver l’eau tant attendue comme un miracle , les graines se mirent à pousser et les plants chétifs qu’ils tentaient de faire reprendre se mirent à se développer.

Ainsi le malheur de LIMAR et l’amitié de ses amis permirent le renouveau d’un monde .

La vallée creusée par LIMAR fut baptisée la vallée des larmes et une statue fut érigée en l’honneur d’ADEMAR.

Quand à ESCARGOTE elle ne profita pas longtemps du bénéfice de la crise les survivants formèrent un gouvernement et interdirent les marchands de sommeil.

Il vint un jour où son immeuble fut réquisitionné et elle-même chassée, elle redevint alors une simple limace, sans pour cela retrouver l’amour de son LIMAR.

Fin

OGUR ET LIMAR
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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 07:17

Daphnée et la déforestation

La forêt tropicale couvrait la terre de sa protection verdoyante poumon de la terre qui maintenait la fraîcheur des rivières , les fruits exultaient et les fleurs s’ouvraient en honneur de Daphnée qui dansait dans sa clairière tandis que de lianes en lianes dansaient les singes .

Vint l’homme et sa folie , la déforestation gagna comme une plaie , une lèpre qui gagna peu à peu , grignotant par pans la végétation ouvrant des puits de jour ou s’engouffrait jour après jour sans vergogne le regard brûlant d’Apollon .

Daphnée avait peu se protéger de son pagne , la chaleur était trop forte et elle se desséchait tous les jours pour s’enfuir en brume et formait des nuées qui venaient tout détruire sur leur passage .

DAPHNEE ET LA DEFORESTATION
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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 05:48
Indécis

Indécis

Voici la saison des champignons

Voici la saison des indécisions

Sur l’humus des sous bois alimenté tous les jours de nouvelles décisions désastreuses impôts et taxes en tous genres lois écologiques et bêtise chronique se développe comme un chancre l’annamite phalloïde .

Le printemps la verra sortir de terre cachant son poison sous son apparence bénigne , poison d’une démocratie vacillante mise à mal par des hommes à qui on a donné un pouvoir qui fait le lit des champignons vénéneux.

Indécis
Indécis
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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 09:16

Derrière l’épine la fleur

Un cactus dans une terre aride exposait depuis des lustres ses piquants fort peu avenants.

La combinaison du soleil , de la pluie de quelque insecte égaré dans cette plante peu hospitalière a fait la différence.

D’abord il a pris un air d’extraterrestre avec ces deux yeux bizarres et son nez noir , puis tel la marionnette il a vu son nez grandir .

Le lendemain la grande surprise le nez fleurissait d’une belle fleur blanche la première de sa vie de cactus.

La contemplation de la nature nous donne des leçons de vie , ne nous fions pas aux apparences derrière l’épine il y a parfois la fleur.

Derrière l'épine la fleur
Derrière l'épine la fleur
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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 11:25

Plus le temps passe plus elle rétrécit

Une fenêtre ouverte sur un rayon de soleil

L’automne est à nos portes et déjà les brumes

brouillent l’horizon accrochant des écharpes blanches aux arbres des jardins .

On en retrouve les traces blanches dans nos cheveux , les outils se font plus lourd

Les tâches sont plus difficiles on contemple sa vie derrière la fenêtre , au loin s’éloignent ceux qui ne sont plus que des souvenirs , nos aînés qui ont regardé avant nous à cette fenêtre de la vie .

Combien d’automne et de printemps verront nous derrière la fenêtre , le temps nous file entre le doigts bobine folle , alors regardons de tous nos yeux regardons de tout notre cœur le paysage de notre vie qui défile derrière la fenêtre.

Le finestrou
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 05:39

Le vent passe et repasse les nuages qui s’effilochent jusqu'a mettre l’horizon à plat avec la mer .

La nature fait sa grande lessive lavande et écume toutes les miasmes de la terre .

Des mouettes grises grasses et grises flottent mollement dans le creux de la vague .

Au bord sur la plage désertée des silhouettes immobiles attendent patiemment , pêcheurs de chimères en attente des jours meilleurs .

Au loin des voiles latines rentrent au port réparer leur filets, on n’entend que le buit dun ressac et quelquefois une mouette qui se réveille et qui ricane de ce monde.

La grande lessive
La grande lessive
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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 13:19

D'un petit pas en avant il s'avança

sur un air de projet de réforme des retraites.

La musique se fit discordante et aiguë

blessant ses oreilles.

Il regarda effaré la foule des Français

ceux qui l'avaient élus et alors saluant sa dame

d'un petit pas en arrière il recula..

Mon dieu qu’elle folie se dit il que de vouloir

changer le monde quand on est Président.

Alors passant la main à son maitre de menuet

il le laissa mener la danse et la contredanse.

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