Nouvelle plume

On nous a longtemps bercé de ce discours social, égalitaire, de partage, nous ne sommes pas en guerre, les exactions n'existent pas , les jeunes sont incompris, ils ont bien le droit e visiter le monde.

On a eu super mamie, puis le grand frère, puis les feuilletons avec la bonne couleur, la ségrégation positive et puis la révolte des banlieues et puis le discours social battu en brèche par l'annonce des voitures brulées.

Et maintenant on parle d'apartheid, on multiplie par ailleurs les émissions sur la sécurité des biens et des personnes, conditionnement à un autre son de cloche on ne cache plus on met en vitrine.

On s’aperçoit tout à coup que la France c'est aussi l'insécurité, pas seulement dans certains quartiers , mais en bas de chez vous sur votre lieu de vie de vacances, à l'école dans les lieus de culte, même dans les commissariats.

Alors craignions cette dérive , ce désordre ou une minorité sournoise veux nous projeter , restons ouverts et vigilants ne relayons pas les discours de haine, mais ne soyons pas des moutons.

Craignons que le réveil de la France après un long sommeil ne soit un levé agité qui nuise plus encore à notre identité.

Le monstre que tout le monde redoute ,plus laid que quasimodo vient de se réveiller , il rugit du fonds de ses ports,il va révolutionner ce qui a été fait jusqu'à présent..

Qui viendra tordre la queue du monstre, pas notre Président bien sur quoique d'une gauche libérale l' extrémité de ce monstre que l'antiquité a entretenu dans son sein est à gauche de la gauche et c'est ce qu'il aime au fond.

Que ferons nous quand le monstre de sa queue vengeresse va faire vaciller l’épargne que nous avons tant de mal a maintenir, qui tiendra tête à cette hydre qui va comme une sangsue pomper notre énergie que l'euro vacillante a tant de mal à maintenir.

D'un quolibet aurons raison de ceux qui se sentent pauvres et qui n'ont plus rien à perdre, que ferons nous quand le monde appauvri se regardera en ce disant qu'avons nous fait de nos acquis.

Nous voudrions bien sur que leurs vœux soient exaucés qu'ils puissent enfin retrouver leur dignité, mais pur autant nous ne voulons pas que le monstre de l'inflation vienne nous quereller.

Il y a fort longtemps un petit lapin vivait heureux dans un grand champs ou il s'ébattait la journée durant se nourrissant de thym et de serpolet.

Il partageait son univers avec la fauvette, et les papillons quelquefois la taupe venait le consulter sur des plans de terrier car il était architecte expert en la matière.

Il sous-louait accessoirement une partie de son domaine à des lombrics sourds et aveugles, locataires peu encombrants , il vivait bien en somme.

Un jour vint la binette quand elle se présenta, en entendant son nom, elle avait un accent prononcé, il crut qu'elle se prénommait la belette.

En petit lapin qui avait été à l'école, il avait ses lettres et se souvenait fort bien des fables de La fontaine notamment celle de la belette et du petit lapin,, d’où une méfiance envers la nouvelle venue.

Celle ci le rassura bien vite en lui disant en riant mais non je ne suis pas une belette mais une binette, ils en rirent tous les deux.

Il partagea dorénavant son territoire avec la binette qui eu tôt fait de le transformer en un grand potager où poussait, carottes, navets , poireaux melons et autres légumes dont elle rétrocédait une partie à son propriétaire en contrepartie de l'occupation

Le petit lapin fort heureux de cet arrangement mangeait allégrement des carottes à longueur de journée sans oublier parfois quelques laitues bien vertes..

La cohabitation se déroulait calmement bien qu au fonds d'elle même la binette commençait à trouver que le terrain qu'elle occupait déjà depuis un certain temps lui revenait de droit et que le petit lapin n'avait pas prétention parce qu’il était là le premier à avoir des droits plus qu'elle.

Elle commença à lui reprocher ses orgies de carottes et de salades puis clôtura une partie du potager ou elle s'enferma à la grande tristesse du petit lapin qui voyait son territoire naturel se rétrécir de jour en jour..

Un matin où il s'était réveillé en colère il alla trouver sa locataire pour lui réclamer son du en carottes et salades, la binette le pris fort mal et lui assena un coup derrière les oreilles qui l'étendit inerte.

On ne se méfie jamais assez de ceux qui ont l'apparence du bien et qui nourrissent de noirs desseins,, ainsi le petit lapin aurait du suivre son instinct lorsqu’il avait compris belette à la place de binette.

Vous comprenez pourquoi on utilise parfois l'expression :"une drôle de binette"

Il faut parfois suivre ses premières intuitions.

Bois d'hiver qui a des allures d'automne

frondaisons rousses qui n’arrivent pas à se dégarnir faute de froid.

La terre trompée par le climat ne sais plus ou donner de la tête, janvier a l'air d'octobre

le monde tourne à l'envers , la folie envahit les hommes,

A qui la faute, sinon aux hommes responsables dans leurs actions ou leur inaction fatale, ce refus de voir la vérité nue et de s'en prémunir.

Tristesse d'un monde qui a perdu toutes ses valeurs, ou l'écologie devient prétexte à Politique loin de ses valeurs premières, mensonge permanent .

On ne respecte pas la terre nourricière, comment peux on respecter la vie , la violence est présente partout , elle appelle à encore plus de violence comment peux on accepter d'être les otages d'autant d'imbécilité.

Que faire de son année

Une page blanche à dessiner

en couleur ou en noir et blanc

L'histoire n'est pas écrite, la plume est trempée dans le bleu du ciel

ou parfois dans le gris de la brume.

Il n'y a jamais que du bleu , ce serait d'un ennui ni que du gris cela serait trop triste,

l'année est en camaieu de bleu de rose de gris et de noir parfois.

Nous voulons tous le bonheur pour nos proches et nous même, la paix dans le monde, le retour du plein emploi, la solution à la misère dans le monde bien que tout celà relève du rêve .

Que nos voeux jaillissent vers le ciel comme une fontaine de bonheur et retombent en goutelettes de rosées sur le plus grand nombre, c'est tout ce que je vous souhaite en cette nouvelle année.