8 mars 2009
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13:36
Le long des longs chemin de peine
Son sac sur le dos il avance
Loin de la vie, loin de la haine,
Dépassé quoi qu’on y pense
Il ne pense plus aux autres
Les autres pensent-ils à lui ?
Seul l’alcool est son ami,
Tout à la fois son réchaud
Son compagnon de galère
Toujours présent dans ses artères
Quelquefois il se révolte
Mais qui entend le cri
De celui qui depuis longtemps
A choisi les longs chemin de peine
Pas le bobo pas le cato
Qui parfois par conscience
Le gratifie d’un euro.
8 mars 2009
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13:30
Une flaque de bleu
Dans un monde gris
Une flaque de soleil sous la pluie,
Nous voilà ragaillardis.
L’homme est ainsi fait,
Aujourd’hui anéanti
Demain sera parfait.
Une flaque de bleu,
Sous un ciel gris
Et tout est dit.
Alors regardez le reflet dans une flaque,
Voyez vous le soleil qui se mire
Le printemps est à la porte, ouvrez les fenêtres
Entendez les rires,
Une flaque de soleil sous la pluie et le monde est reverdit.
8 mars 2009
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13:20
La flèche de la grue troue le ciel
Le soleil enfin libre de sa chape
Inonde l’immeuble qui n’arrête pas de monter
La circulation un instant fait la pause
Comme pour mieux saluer l’astre levant
Sur un lampadaire une mouette
Lisse complaisamment son plumage
La Garonne n’arrête pas de charrier
Dans son lit grosssi quelques souches arrachées
Ce n’est pas encore le printemps
Et l’on aspire déjà à l’été.
25 janvier 2009
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17:31
La route est leur chemin , le trottoir leur seul bien ,parfois un chien hirsute les accompagnent dans leur quête d’un lendemain incertain .
Jadis on aurait dit le vilain , plus tard le clochard , le routard parfois , maintenant on les a réduit à trois lettres , tragique destin que ne plus être que trois lettres .
La cité ne leur donne plus le droit d’exister, les bancs sont armés de fers forgés, les passages se ferment et le froid mord à leurs basques, car on ne saurait voir la misère
quand on sort le soir.
LANGLAIS
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dans
textes libres
25 janvier 2009
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17:29
Une canette couchée là sur la moquette grise , tombée par hasard entre les bureaux , échouée comme sur une rive,repoussée par l’indifférence .
Elle est là personne ne la voit , le regard ne l’accroche pas elle est devenue transparente .
Elle existe pourtant , il y a quelques minutes ou quelques heures elle trônait sur un bureau , fière d’elle et de son utilité, objet de toutes les convoitises , elle a désaltéré quelque
stagiaire avide de fraîcheur comme de connaissances et puis , rien , le néant, la transparence.
LANGLAIS
-
dans
textes libres
25 janvier 2009
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17:28
Les enfants de la rue
Murs de la ville
Murs de la vie
Ils n’ont pas aujourd’hui de barrières à leur envie
Libres comme l’oiseau ils échappent à un monde servile
Le prix de la liberté demain ils le connaîtront
Jeunes aujourd’hui , un peu moins demain
Ils courent face à leur destin
Ils ne savent pas qu’un jour ils auront faim
Que des barrières mettront fin à leur dessin
L’usure le froid , les jours sans but
La société qu’ils refusent dont ils deviennent les rebuts
Finiront par user jour après jour
Ce qui fut un jour une belle histoire d’amour.
25 janvier 2009
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17:27
Où naît l’absurde sinon que dans la rencontre fortuite du concret avec l’inattendu.
L’un est pétri de certitudes, l’autre ne répond de rien .
Rien, c’est encore quelque chose ,surtout si c’est trois fois rien .
Un rien l’amuse dit -on , si ce n’est rien comment peut t-il s ‘en amuser .
Je n’en sais vraiment rien.
LANGLAIS
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textes libres
25 janvier 2009
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17:25
On pense qu'elles ne pensent pas et pourtant.......
Du plateau la tasse glissa lentement,
en silence, inexorablement ,elle se retenait comme elle pouvait par le fond, mais la force était trop forte , elle essaya de crier , mais on ne lui avait jamais appris à crier ,
l’angoisse l’étreignait .
Un instant elle se crut sauvée , un main s’était dirigée vers elle , elle tendit désespérément son anse , mais déjà
il était trop tard .
La chute fut rapide, elle ne pensa plus à rien , puis le choc attendu n’eut pas lieu , elle roulait mollement sur le tapis
, elle n’avait rien .L’émotion était trop forte et elle éclata en sanglots
LANGLAIS
25 janvier 2009
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17:24
Quand le temps prend le temps, que les jours ajoutent aux jours , font beaucoup trop de jours , que l’usure insidieuse gagne et se pointe , que faire quand il n’y a rien à
faire .
Surtout ne pas s’apitoyer sur l’inévitable naufrage, mais se féliciter bien au contraire que le temps ait pris le temps.
LANGLAIS
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textes libres
25 janvier 2009
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17:22
Lot n’est pas lot, ni l’haut delà d’ici bas , à quoi bon torturer les mots, n’a t-on pas assez de maux sur terre, et pas assez de mots pour en parler , ou pas de cœur pour
les écouter et rien pour y remédier.
Pourquoi l’un est là et l’autre là -bas,nanti ou proscrit .
S’ils étaient verts peut -être serait -ils heureux mais qui veux être vert dans un monde gris.
LANGLAIS
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textes libres